Regardons Facebook par le petit bout de la lorgnette. Le 10 juin dernier, je passais le cap de mes 41 ans. Jusque-là, rien d’étonnant. Avec cette simple donnée retransmise à un réseau social, j’ai vu et revu des amis penser à cette journée.
Certains diront « facilité », d’autres « futilité ». D’autres doublaient leur message sur mon mur d’un appel, d’un SMS, créant ainsi le lien social si propre au réseau. On peut en sourire, mais Facebook, et d’autres outils demain, inaugurent un nouveau pan des rapports sociaux, un pan digital, numérique, qui sera exacerbé lorsque les mobiles évolueront.
Un pan qui n’enlèvera rien aux vraies rencontres, mais qui les complétera, bientôt conforté par des réalités renforcées ou des mondes virtuels.
En attendant, merci à celles et ceux qui ont pensé à mes 41 ans.
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