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Christine Boutin & son «job en or» : tragi-comédie du rétropédalage permanent à l’UMP

Publié le 12 juin 2010 par Kamizole

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«L’Affaire Boutin» - 9.500 euros nets mensuels pour mener à bien une mission sur la mondialisation dans le cadre de la préparation du G20 de 2011 que présidera la France, à laquelle rémunération XXL s’ajoutaient quelque 6.500 euros de sa retraite de député, plus 2.000 euros d’indemnité du Conseil général des Yvelines – aura fait long feu. Sans nul doute l’histoire – pas drôle – la plus courte des «années Sarkozy» pourtant fécondes en scandales et polémiques de toute nature. Empruntant donc beaucoup aux règles du théâtre classique : unité de temps, de lieu et d’action.

Dévoilée par le Canard Enchaîné le 9 juin 2010 – certains journalistes semblent en avoir eu connaissance en avant-première le mardi 8 juin – et réglée le 10 juin en fin d’après-midi après une intense débauche de déclarations et interviews, critiques et articles en général peu amènes. Abandon par jet de l’éponge : Christine Boutin, préférant la mission plutôt que l’oseille, renonce à être rémunérée. Tout ça pour ça ! Shakespeare eût dit: «Beaucoup de bruit pour rien» !

A l’image classique de la Sarkozie : souvenez-vous, entre autres du tollé déclenché par le double salaire – déjà ! – d’Henri Proglio à EDF ou par «l’Affaire Prince Jean» - qui n’avait même pas réussi à valider sa 2e année de droit à 22 ans - devant sans coup férir prendre la tête de l’Epad… Père et fils s’arqueboutant en octobre 2009 pendant une quinzaine de jours sur une défense débile et de plus en plus intenable. La France étant de surcroît devenue la risée de la presse étrangère qui s’en donna à cœur joie : République bananière sur fond de népotisme et clientélisme. Arrière-goût de bon plaisir du souverain : «monarchie républicaine» doublée d’une «République bananière» dixit Noël Mamère cité par Le Point (entre nombre d’autres publications).

Le seul qui doive souffler aujourd’hui après la livraison du Canard Enchaîné du 9 juin 2010 qui mit le feu aux poudres étant Christian Blanc dont les démêlés avec le fisc, dévoilés en même temps par le Canard Enchaîné semblaient également promis à un bel avenir médiatique…Très peu d’articles en comparaison de l’avalanche – et il en sortira sans doute encore beaucoup – déclenchée par le “job en or” – 9500 euros – de la “Reine Christine”.

Le cas Christian Blanc reviendra sur le tapis tôt ou tard. En attendant, il devra s’expliquer avant le 30 juillet 2010 sur les «bizarreries fiscales» (cf. Europe 1) de ses déclarations pour l’ISF entre 2004 et 2009 : la valeur de ses biens immobiliers, certains titres en porte-feuille et ses revenus, y compris ceux de sa femme qui sembleraient à géométrie fort variable, et selon 20 minutes Christian Blanc rattrapé par le fisc, l’ensemble de ses comptes financiers.

«20 ou 25 comptes bancaires» seraient ouverts à son nom lis-je dans le Figaro du 9 juin 2010 Christian Blanc dans le collimateur du Fisc… Il a beau prétendre qu’ils seraient en sommeil depuis plusieurs années – pourquoi ne pas les avoir fermé ? – cela me semble quant à moi plutôt zarbi. J’apprends également que l’actuel Secrétaire d’Etat à l’aménagement du Grand Paris a dirigé la filiale française de la banque américaine Merrill Lynch de 2000 à 2002. Je ne pense pas qu’à la lumière de ce que nous savons aujourd’hui ce fût un titre de gloire mais cela explique sans nul doute qu’il ait amassé un solide pactole à grands coups de salaires extravagants, bonus et autres primes dorées sur tranche.

On se souvient que cette banque d’investissement fut sauvée de la déconfiture après le krach de septembre 2008 grâce à son rachat par Bank of America, laquelle dut quelques mois plus tard être elle-même sauvée par l’Etat en raison de la situation catastrophique de Merrill Lynch avais-je lu dans Le Figaro du 17 janvier 2009 L’État sauve Bank of America, plombée par Merrill Lynch. J’étais et reste fermement convaincue qu’il fallait laisser crever ces banques voyoutes responsables de leurs propres turpitudes : la spéculation tous azimuts. Plutôt que d’engloutir des masses d’argent public qui n’ont servi qu’à leur remettre le pied à l’étrier pour de nouvelles dérives spéculatives.

Cet ancien haut fonctionnaire –naguère classé à gauche et collaborateur de Michel Rocard - me semble tout à fait emblématique de la dérive des élites de gauche dénoncée par Serge Halimi dans la dernière livraison du Monde diplomatique Le gouvernement des banques.

Lisant dans plusieurs articles sur la polémique autour du salaire de Christine Boutin que selon René Dosière – député apparenté PS et grand spécialiste des finances publiques et dépenses de l’Elysée comme des ministères que le gros QI Xavier Bertrand ne craint pas de tenter de ridiculiser aussi connement qu’il en est capable en disant «qu’il s’était construit une image de chevalier blanc» lis-je sur un article Le Point du 9 juin 2010 Christine Boutin défend son “travail de fond” - que le salaire de Christine Boutin correspondrait à la rémunération des 1200 plus hauts fonctionnaires : directeurs d’administration, conseillers maîtres à la Cour des comptes et conseillers d’Etat – et encore ! sans “l’indemnité de fonction” qui serait d’environ 20 % du total… Avec sans nul doute une foule d’autres indemnités.

De tels niveaux de rémunération sont extrêmement choquants mais encore bien davantage révélateurs de la folie et des dérives de l’ultralibéralisme en matière de rémunérations. Que des dirigeants de multinationales, des traders ou des banquiers, des sportifs ou des artistes puissent toucher en une année parfois l’équivalent de 1000 SMIC voire bien davantage ! est une insulte au bon sens autant qu’à la morale. Qu’en ont-ils besoin ? Ils ruinent l’économie par leur gloutonnerie sans limite.

Dans un premier temps, le gouvernement et l’UMP n’ont rien trouvé à redire au salaire de Christine Boutin. Bien au contraire ! Et pour cause : la rémunération «a été fixée par le secrétariat général du gouvernement sur la base des textes (régissant la haute fonction publique)». Très certainement sur ordre de Nicolas Sarkozy. La position du gouvernement s’est exprimée par la voix de son porte-parole, Luc Chatel qui justifiait la mission en or de Christine Boutin - et la rémunération - ais-je lu dans Libération : «C’est une mission importante dans le contexte que nous connaissons aujourd’hui (…) et pour lesquelles elle a eu l’occasion de montrer à plusieurs reprises qu’elle s’impliquait fortement» a-t-il justifié à l’issue du conseil des ministres. Donc : avec l’aval de Nicolas Sarkozy et du gouvernement.

Luc Chatel se couvre une fois de plus de ridicule en assurant «ne pas voir ce qu’il y a de scandaleux dans la rémunération de madame Boutin». Je n’ai pas le temps de faire une recension de toutes les fois où Luc Chatel - fidèle béni-oui-oui aussi asinien que psittaciste - n’a pas été choqué par des décisions qui faisaient une polémique du diable – Eric Woerth itou, au demeurant - et sur lesquelles Nicolas Sarkozy et le gouvernement ont ensuite été obligés de rétropédaler de toute urgence. Mais cela fait un sacré paquet ! Peu lui en chaut au demeurant. Sa seule culture étant HEC, il fait l’article comme naguère un camelot sur les Grands Boulevards mais pas plus que lui ne se préoccupe des ratés et du service après-vente : on ne l’entend plus jusqu’à la sarkonnerie suivante.

Eric Woerth a eu bonne mine - devant l’ampleur du tollé médiatique, de vouloir limiter les revenus de Boutin – titre d’un flash d’actualité du Figaro le 10 juin 2010 puisque je lis sur le NouvelObs Christine Boutin touche 9.500 euros par mois pour “un vrai travail” qu’elle est rattachée au cabinet du ministre du Travail – donc le même Eric Woerth ! – avec un «contrat de collaborateur de cabinet» établi le 1er avril 2010 (!) qui prévoyait qu’en tant qu’en qualité de «chargée de mission» elle serait rémunérée 9500 euros net par mois.

Il est vrai que cela l’affichait un peu mal. Au moment où Eric Woerth veut reculer l’âge de la retraite, sans aucun égard pour les personnes qui ont commencé à travailler avant 17 ans et/ou ont occupé des emplois pénibles : elles devraient faire la preuve qu’elles sont au bout du rouleau ! Cette débauche de fric tombe aussi très mal comme le souligne à juste titre Noël Mamère : «dans un pays où on lance un plan de rigueur, où on va taper très fort sur les plus modestes, dans le même temps on voit s’étaler dans les journaux, les télévisions, des avantages, des prébendes, des libéralités, des magouilles d’un certain nombre de responsables politiques au plus haut niveau, qui gagnent des cents, des milles et qui se permettent ce qu’ils veulent».

C’est bin vrai, quoi ! Sans oublier les attaques contre la retraite et la protection sociale en général, qu’il y a quasi 4 millions de chômeurs toutes catégories confondues, 8 millions de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté (900 euros) et une foule de working poors. Les caisses sont vides : pas pour tout le monde. Ils les vident davantage et nous “écoperons”. Dans les deux acceptions du terme !

Christine Boutin se dit animée par la fibre sociale et un grand intérêt pour tous les problèmes liés à la fragilité sociale et l’exclusion. Admettons. Ce qui ne l’a toutefois nullement gênée pour participer à un gouvernement qui depuis 2007 n’a eu de cesse de jeter bas le peu qu’il restait de l’édifice de la protection sociale. Je reste par ailleurs fort dubitative quand elle prétend dans une interview donnée le 10 juin 2010 au Parisien «Je comprends que ça puisse choquer» «Moi même, j’ai connu la pauvreté et la misère». Je me demande quand, où et combien de temps car en consultant sa fiche sur Wikipedia, je ne vois pas d’éléments biographiques qui fasse état d’une quelconque “traversée du désert” professionnelle ou politique susceptibles de corroborer cette affirmation.

Nicolas Sarkozy est bien évidemment l’instigateur de la mission «sur les conséquences sociales de la mondialisation» - dans le cadre de la préparation de la présidence du G20 par la France… si elle coûte aussi bonbon que les 6 mois de présidence de l’Union européenne en 2009, ça promet ! - confiée à Christine Boutin. Habituel numéro de poker menteur à l’usage des imbéciles : le sort des pauvres, s’il en avait quelque chose à secouer, nous le saurions depuis longtemps !

Il peut bien taper du poing sur la table de temps à autre pour fustiger les délocalisations – grandement responsables du marasme social tout autant que de la ruine de la France : un pays sans industrie est fichu à plus ou moins court terme - dans les faits, il n’en contrarie pas les auteurs : ses amis multimilliardaires du COUAC/40 et du Medef non plus que les banquiers, au nom d’une compétitivité qui consistera à nous aligner sur le sort des quasi esclaves. Tout cela pour mettre encore et toujours davantage de flouze dans la poche des dirigeants et actionnaires.

A travers le G20 dont il espère à l’évidence tirer gloriole en vue de l’élection présidentielle de 2012, il essaie également de neutraliser la capacité de nuisance de Christine Boutin et la consoler – calinothérapie ! – de son éviction du gouvernement en juin 2009 : elle s’en était déclarée publiquement «très choquée» et qui plus est, n’excluait pas de se présenter à la présidentielle en 2012 si ses idées – retour aux fondamentaux de la droite - n’étaient pas prises en compte par le programme du candidat de l’UMP…

Nicolas Sarkozy est-il si peu assuré de l’emporter pour redouter la candidature de Christine Boutin qui fut en 2002 l’avant-dernière avec 1,19 % des suffrages ? Hi ! Hi ! Trop drôle : Nicolas Sarkozy atteint du “syndrome Jospin” : la peur de n’arriver qu’en 3e position.

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C’est bien évidemment tout ce que je lui souhaite : un formidable coup de pied au cul !

Christine Boutin rétorque qu’elle n’est en aucun cas achetable – c’est d’ailleurs le seul calcul que sache faire Nicolas Sarkozy, sans nul doute à son image, lequel est de surcroît totalement dénué de sens politique. «J’ai gardé totalement ma liberté de parole à l’égard du président de la République», s’est-elle défendue le 9 juin 2010 sur Europe 1 Le Canard épingle Christine Boutin. La sachant femme de caractère autant que de conviction, je me garderais bien de lui faire un quelconque procès d’intention à cet égard.

Il reste qu’il y a bien lieu de s’interroger sur l’intérêt de son «Obscure mission sur la mondialisation» selon les termes d’Antoine Guiral dans Libération du 10 juin 2010 La rente politique de Boutin scandalise, même à droite. Rappelons que si elle a renoncé fort opportunément à toute rétribution à ce titre, elle n’en dispose pas moins de bureaux dans le XVe arrondissement de Paris, d’un secrétariat particulier et qu’elle sera entourée de quatre collaborateurs dont les émoluments ne font pas précisément des smicards – de 4.700 à 6.000 euros par mois. Une voiture de fonction avec chauffeur a été mise à sa disposition…

La pauvre : «elle considère simplement avoir les moyens basiques pour remplir sa mission… De plus, sa Peugeot 407 de fonction n’a même pas toutes les options» ! Horribilis ! Perso, je n’ai jamais eu que des voitures d’occase et les seules options auxquelles j’ai eu droit : une caisse, des roues et un volant.

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De toutes façons, pour moi une voiture ce n’est que cela, un moyen de transport permettant d’aller et venir.

En quoi consiste vraiment la mission de Christine Boutin explique 20 minutes. Bien entendu Christine Boutin se défend : il ne s’agit ni d’un emploi fictif ni d’une «mission bidon» selon les propos de Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés socialistes, rapportés entre autres par 20 minutes Christine Boutin en missionnaire pour 9 500 € dont le titre me donna envie de rigoler : Christine Boutin adoptant la “position du missionnaire”

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«Ce n’est pas une mission bidon, c’est une mission très importante, avec des rendez-vous au plus haut niveau». Ce «très gros boulot ferait travailler l’ex-ministre comme une dingue». Pour ce faire, précise son conseiller politique Vincent You – qui est en même temps rapporteur de la mission : donc évidemment stipendié du ministère du travail : il ne va quand même pas briser la branche sur laquelle il est assis ! – “Christine Boutin va consulter les institutions internationales concernées (OMC, OCDE, FAO, Pnud, FMI…), mais également les ministères concernés par le sujet (Travail, Finances, Affaires étrangères), des universitaires, des chefs d’entreprise, et autres grands spécialistes de la mondialisation (Joseph Stiglitz, Mohamad Yunus). «Les audiences commencent tout juste», précise-t-il”.

Christine Boutin a la plus haute opinion de la mission qui lui a été confiée par Nicolas Sarkozy : «Est-ce illégitime, alors que la France présidera le G 20 en octobre, de réfléchir en profondeur sur la justice sociale et la mondialisation, le travail des enfants, la couverture sociale des travailleurs ?» répondait-elle lors de l’interview donnée au Parisien le 10 juin 2010. Certes non mais je doute que Nicolas Sarkozy – grand demandeur de rapports : Joseph Stiglitz déjà ! – en fasse grand cas, d’autant que je lis qu’un pré-rapport sera ainsi remis en octobre 2010, «à quelques jours de l’ouverture de la Présidence française du G20 (…) et que des rendez-vous avec la présidence suivront au cours de l’année 2011 avec, à terme, la remise d’un rapport «comportant des propositions concrètes».

Autrement dit, largement après la fin de la présidence du G20… Pour permettre à Nicolas Sarkozy d’en rajouter une couche avant les présidentielles ? Et nous faire croire – «la vérité si je mens !» - qu’il consacrerait son second mandat à résoudre les problèmes sociaux créés par la mondialisation. J’espère que les électeurs français ne se laisseront pas duper une fois de plus et qu’ils auront cette fois pris bonne mesure du peu de crédit à apporter aux promesses d’un Nicolas Sarkozy, super-menteur à la puissance 10. Et quand bien même le chanterait-il sur tous les toits – mais dans les médias fort hospitaliers, surtout – NON : il n’a pas changé et ne changera jamais ! Sale petit bonhomme uniquement préoccupé de lui-même et de s’enrichir, lui et ses copains du COUAC/40.

La pauvre Boutin frise le ridicule quand elle ne craint pas de déclarer grandiloquement “J’ai une superbe mission, une responsabilité majeure qui va sans doute participer à la pacification mondiale. Quand il s’agit du travail des enfants, de l’inégalité sociale entre travailleurs, excusez-moi du peu, ça mérite qu’on s’y donne à fond” selon l’extrait le plus complet - donné par Le Monde du 9 juin 2010 Malgré une pluie de critiques, Christine Boutin ne démissionnera pas.

Boudu ! Rien moins que «la pacification mondiale»… Même en Palestine ? L’archange Boutin terrassant le dragon de la mondialisation. Mais la pauvrette – car je pense qu’elle y croit ! Nicolas Sarkozy étant doté d’une redoutable force de conviction – déchantera sans doute tôt fait quand elle verra l’usage que fait Sarko de ses rapports. Comme d’hab : un torche-cul supplémentaire !

Ceci dit, y a-t-il vraiment besoin de tout ce tremblement pour connaître les effets de la mondialisation en matière de pauvreté ?

Ce qui au demeurant devrait servir de bonne leçon à tous les thuriféraires de l’ultralibéralisme qui n’avaient pas assez de salive pour nous chanter les bienfaits de la mondialisation sur les populations pauvres du tiers-monde. Ils étaient démentis par les faits – toujours têtus – bien avant la débâcle de septembre 2008. Leur sort n’a pu que s’aggraver depuis.

Depuis une trentaine d’années je m’intéresse aux questions économiques et de géo-politique. Aux effets pervers de la mondialisation depuis plus de 15 ans. Il suffit de lire beaucoup et se documenter aux meilleures sources. Aujourd’hui, grâce à internet, l’on peut consulter en ligne les rapports des organismes internationaux - FAO, Pnud, etc… - qui traitent précisément de la pauvreté endémique dans le monde.

Je n’ai jamais travaillé que bénévolement depuis que j’ai cessé toute activité professionnelle en 1989. Tout en ne percevant qu’un revenu modeste jamais supérieur aux 900 euros de ma retraite actuelle. La plus grande part de mon travail bénévole fut consacrée à rédiger des rapports, compte-rendus de réunions et/ou de lectures, etc… pour les associations à but social auxquelles j’apportais mon concours. Ou des articles de fond pour Amitiés sans frontières.

Or donc, sans vouloir “faire l’intéressante” comme l’on disait dans ma cour d’école, ni forfanterie, disposant d’une documentation importante, d’une bonne mémoire et de l’habitude d’aller chercher – c’est mon côté “taupe de bibliothèque” – les infos aux sources les plus sûres comme de rédiger des notes de synthèse, je me crois tout à fait capable de rédiger un rapport sur les questions sociales, la pauvreté et la mondialisation. Pour zéro franc, zéro centime.

La seule chose qui me manque ? Le temps ! Time’s money… Je suis donc riche de temps libre - privilège de la retraite - mais en même temps trop dépensière de ce même temps. Il faudrait que j’ai moins de centres d’intérêt.


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