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Bars à Ladies, Thaï Boxing et, Ladies bar

Publié le 14 juin 2010 par Voyageurasie

Des bars et Ladys Bar entoure le ring ou se déroule selon un schéma immuable:

Un combat junior, les protagonistes sembles sortis tout droit de la maternelle, impression qui se dilue rapidement au premier round, les coups fusent, pas de cadeau, il faut s'affirmer rapidement pour grimper dans la génération montante.

Deux combats femmes, en général combat inter bars, quelques méchants coups pour faire authentique, souvent un KO plus vrai que vrai vers le deuxième round avant un repos bien mérité à compter les donations du public.

Un combat Thaï / Farang, prendre un farang jeune et fringant, derniers tatouages tendance, tout mouillé de chaud de ses entraînements, footing au milieu des pots d'échappement, des heures a taper dans un sac, de préférence dans une salle ouverte sur la rue, cela fait frémir ceux qui n'oseront jamais accéder a l'épreuve suprême. Le combat ? parfois un farang a la hauteur, rare, là un beau combat, mais en règle générale le Thaï mènera la danse, en fonction de paramètres humains et mercantiles, Si le farang a beaucoup de supporters dans les bars alentours, le Thaï souffre 5 rounds et peut complètement épuisé laisser échapper la victoire, consos optimales réalisées, dans le cas opposé et si en plus le farang lui est antipathique ou belliqueux gare a lui !

Enfin un combat entre pro souvent d'honnête facture, comme la note du bar, jamais exagérée et toujours avec le sourire.

Vous me direz pourquoi alors ne pas aller voir de vrais combats au stadium ?

Pas comparable ! Ici le spectacle est garanti différent à chaque fois autour du ring,

 Par exemple ce soir devant moi deux couples d'anglais la cinquantaine, hommes pas mal, assez minces, mocassins cuir, chaussettes montantes marrons, short amidonné, chemise rayée manches longues. Coté madames là, çà se gâte, Mensurations ? 90/90/90 normal me direz vous ? Sauf que les 90 démarrent des chevilles pour finir aux oreilles, avec les bourrelets intermédiaires cela donne un effet baril de pétrole, cubage confirmé a l allure ou les canettes de Shinga descendront tout au long de la soirée, le tout surmonté d'une coupe de cheveux à faire frémir Boris Karloff, Trois magnifiques ados standards les accompagnent, piercings, tatous, là ou on les attend le moins, le teint blanc pas celui des asiates couleur lait, plutôt couleur métro, le plus jeune en tee-shirt Arsenal et en surdose haïe-neken s'écroulera de sa chaise en plastique suite a la déprime de l'un des pieds de celle-ci. Voyant toute la famille jeter des regards moqueurs derrière moi en pouffant entre eux, me suis retourné pour voir quelle était l'origine de cette hilarité, Me suis retrouvé face à deux apparitions: Une black au teint d ébène, tête rasée, fume-cigarette xxl, des fringues sortis tout droit d'un délire JP-Gautien ou J.Galiano, accompagnée d'une Thaïe blonde toute de blanc vêtue string compris vu a la fin du spectacle (le string) toutes deux la classe et la grâce animale a l'état pur,

Avec la black on échangera un regard et un sourire / tout est dit.

Une très très bonne soirée qui aurait inspiré Monsieur Jean de Lafontaine stimulé par l'odeur magique du baume du tigre et du SangSom-Côke.


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