Magazine Science & vie

Le pouvoir de l imaginaire(36) : le temps et les philosophes ( suite)

Publié le 14 juin 2010 par 000111aaa

Chicaneries encore hier avec mon camarade physicien !

« -Tu nous proposes de tester le pouvoir de l imaginaire des physiciens …non ? Alors, pourquoi aller s encombrer de cette discussion à n en plus finir sur le temps en tant que variable admissible à l’échelle macroscopique , statistique ou thermique etc. et inintéressante ou inutile en tant que variable à l’échelle quantique ?????

Réalise tu que ces f…..s philosophes vont encore , à grand coup de dialectique et d un sabir inutile et compliqué , nous brouiller la vision ???!! »

« -AH tu es sévère ! l article de SAINT- OURS ne mérite vraiment pas une telle appréciation ….Et pourquoi juges tu que les philosophes se piquent de mots et de définitions compliquées alors que nous physiciens et mathématiciens sommes encore plus pinailleurs et précis qu’eux ? »

« -Justement !Parce qu ils se gargarisent et meme se saoulent de mots ! » ;( etc je vous en passe et des meilleures !) 

……………………………………………………………………………………………………………………..

JE N EN CONTINUE PAS MOINS LA PRESENTATION DE SON ARTICLE ( que je juge moi très intéressant)…VAIS-JE LE CONVAINCRE ?.A TETU, TETU ET DEMI !

1) : APPRECIER LA REALITE AVEC LES YEUX DU PHILOSOPHE OU CEUX DU PHYSICIEN ???

SAINT OURS juge d’abord de la valse –hésitation à travers les Ages pour apprécier l espace et le temps .Pour certains ces derniers existent indépendamment des objets : c’est la conception dite » substantielle ».Pour d autres ils émergent des relations entre objets :c’est la conception «  relationnelle ».Dans la première seuls existent les objets et l espace , dans la seconde il n y a que les objets ……Et l espace alors ? qu en fait-on en philosophie ?c ‘est un objet !

L’auteur poursuit ensuite par une fable de CARLO ROVELLI sur les deux façons de regarder l univers :supposons une île avec des animaux …..Vous et moi l abordons en y voyant les deux «  variétés » LA TERRE et ce qui vit dessus !…Un biologiste lui la verrait comme une gigantesque baleine avec des animaux dessus !!!( à chacun son obsession !).

La meme dualité s appliquerait au temps : s il est de nature substantielle alors il est absolu comme chez NEWTON et il existe par lui-même indépendamment des événements qui s y déroulent .S’ il est relationnel , c’est qu on compare toujours la durée d un évènement à quelqu’autre évènement ….Et comme mes lecteurs sont devenus savants , ils savent que Einstein a fichu tout cela par terre , que le concept de simultanéité est relatif et que le nouvel absolu c’est l espace-temps de MINKOWSKI  qui se courbe en présence de matiére /énergie …..

Dans l’étape suivante SAINT-OURS explique que les deux physiciens américains J.WHEELER et B.DE WITT proposent en 1965 une équation de gravitation quantique d’ ou disparaît , comme un coup de baguette magique , la variable TEMPS t ! Mystère !A t’on le droit de réconcilier ainsi un espace temps courbe et continu et un autre plat et discrétisable ?

Intervient alors un drôle de bonhomme : JULIAN HARBOUR …(né en 1937)c’ est un physicien britannique habitant Oxford, dont les intérêts de recherches concernent la gravité quantique et qui maintient l'idée immédiatement controversée selon laquelle « le temps n'existe pas »  ….Nous avons cependant le droit à une alternative :soit ne faisons pas dans les détails ; le temps est tout entier une illusion ; il n'y a donc aucun mouvement et aucun changement : l univers est en réalité statique ( comme pour les philosophes grecs PARMENIDE /ZENON d’ELEE) ….. Soit c’est SEULEMENT à la si minuscule échelle de PLANCK (10 puissance-35 m/10 puissance – 43 seconde ) que les concepts de temps et de changement peuvent disparaître….. et toute parcelle du Réel se résumerait alors à un flou indiscernable , un brouillard de temps , espace , mouvement etc. …..

2) : SORTIR D UNE VISION DEPENDANTE D UN FACTEUR D ECHELLE EST IL POSSIBLE ????

SAINT-OURS va s ouvrir alors dans sa dernière partie aux conceptions de certains physiciens selon lesquels l espace temps ne serait qu un champ comme un autre ( un effet du champ gravitationnel ) :la localisation et l’évolution d un objet physique ne s’évalueraient pas par rapport à un backgroud – espace et temps absolu en physique classique ou espace temps en relativité restreinte - mais par rapport à la position et l’évolution de tous les autres objets …C ‘est le sens des recherches de ROVELLI dont je vous ai déjà présenté le premier article et pour lequel le temps peut disparaître au profit de mesures relationnelles entre les objets ….Les matheux diraient q u ‘on remplace un système a(t) ,b(t) ,c(t) , d (t) etc. par un autre du type a(b) ,b(c) ,d(e ) etc. En cela les idées de CARLO ROVELLI différent de celles de LEE SMOLIN  et se rapprochent de celles de ALAIN CONNES ( le temps est un « cliquet » de la géométrie non- commutative). Voir mes articles sur les théories de ces auteurs dans mes archives ….

L auteur conclue par ces mots : » le temps est il le réceptacle inerte du changement ? NON car , selon la relativité générale , le temps n’est ni le devenir ni le contenant du devenir « 

La prochaine fois je vous présenterai ma conception personnelle


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


000111aaa 168 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine