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François de Grossouvre et la politique étrangère

Publié le 14 juin 2010 par Pierda

Suite du chapitre que F. de G. m’avait demandé pour l’intégrer à ses Mémoires :

En ce qui concerne la politique étrangère, François de GROSSOUVRE sait, au fur et à mesure, créer des liens de confiance et d’amitié avec ses interlocuteurs, notamment avec les Chefs d’Etat des pays dont il s’occupe tout particulièrement :

le Président GEMAYEL du Liban, le Roi Hassan II du Maroc, le Président BONGO du Gabon et, dans une moindre mesure, le Roi Hussein de Jordanie, les Emirs du Golfe, ou le Général ZIA, Président du Pakistan.

Dans d’autres pays, il peut être très lié soit à un membre important du gouvernement, tel le Général Ben ALI, ministre de l’Intérieur de BOURGUIBA et, depuis, son successeur à la tête de la Tunisie, soit à un homme de confiance du Chef de l’Etat.

Pour un démocrate occidental, il n’est pas forcément évident de cultiver des relations avec des dirigeants considérés comme incarnant un régime totalitaire, ou de s’obliger à maintenir des contacts avec des dirigeants de pays accusés d’agir contre nos intérêts (Syrie, Iran, Libye).

Pour un jeune français, c’est aussi difficile de comprendre que les principes démocratiques occidentaux sont inapplicables dans certaines régions du monde.

Ainsi, je découvre que le pouvoir ne peut être exercé de la même façon dans un pays d’Afrique aux mœurs tribales, dans une nation régie par la loi islamique ou dans un pays de civilisation judéo-chrétienne.

Il n’en est pas moins vrai que j’ai souvent le sentiment que certains Chefs d’Etat abusent considérablement de leur pouvoir, et je m’aperçois que, pour François de GROSSOUVRE, il faut parfois faire des concessions importantes pour obtenir des résultats qui peuvent paraître décevants.

C’est aussi s’exposer à de violentes critiques, par exemple lorsque la moindre information vient à filtrer auprès de journalistes inconscients des enjeux, ou encore auprès de certains dirigeants entre autres du Parti Socialiste, dont l’idéalisme – plus ou moins sincère – justifie la fonction. Je me souviens notamment de rapports difficiles avec le Secrétaire national de ce parti, chargé des affaires internationales à l’époque.



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