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Les high schoolers du ROC et la LFUQ

Publié le 14 juin 2010 par Allezlesbleus
Plusieurs jeunes étudiants des High Schools provenant du ROC ( Rest of Canada) choisissent d'évoluer dans la LFUQ, principalement pour une de nos trois universités anglophones, soit Bishop's, Concordia ou encore la prestigieuse McGill. Étudions un peu plus le phénomène...
Les high schoolers du ROC et la LFUQDe plus en plus, malgré la domination du Rouge & Or, le niveau élevé de compétitivité de la LFUQ devient reconnu à travers SIC, par les recruteurs de la CFL et conséquemment les meilleurs footballeurs High Schoolers qui en sont à la fin de leurs études secondaires.
Suite au repêchage favorable de plusieurs de leurs confrères, on n'a qu'à songer uniquement dans les 2 dernières années à James Yurichuk - Bishop's (GTO), Jamall Lee – Bishop's (BC), Corey Greenwood - Concordia (GTO), Shawn Gore – Bishop's (GTO) et autre Stephen Turner - Bishop's (GTO), il devient intéressant pour ces recrues de vouloir emprunter les mêmes programmes, les mêmes instructeurs, la même voie que leurs grands frères.
Il est évident que si un de ces joueurs peut se décrocher une bourse d'une université NCAA div. 1, ce sera leur premier choix, mais à plusieurs positions, à moins d'être doté d'un physique exceptionnel, ces opportunités peuvent être vers une université canadienne, souvent hors de son patelin (n'oublions pas qu'historiquement l'AUS a toujours fait ses choux gras de ces étudiants).
Sauf que la décision ne s'arrête pas là, ces étudiants, s'ils font directement le saut vers une université canadienne, doivent s'attendre à être red shirtés à leur première saison, question de maintenir intacte leurs années d'éligibilité pendant qu'ils acquièrent un peu d'expérience. Plus encore, s'ils choisissent le Québec comme destination, ces jeunes de 17-18 ans au sortir de leurs High Schools devront se mesurer à des recrues ayant 20-21 ans et possédant trois années supplémentaires de niveau intermédiaire de footballeurs pour se tailler un poste.
Plusieurs choisissent également de faire une saison au CEGEP, au même titre qu'une prep school américaine pour arriver au camp d'entrainement universitaire avec une préparation équivalente à leurs confrères issus des CEGEP. Avec un an de CEGEP, ils peuvent garder intacte leur éligibilité NCAAienne. Ainsi, l'an dernier seulement, on a vu parmi les recrutés de cette année, qu'on peut toujours suivre sur notre fichier hautement considéré, un cas comme Dillon Guy (GTO) des Cougars de Lennoxville, qui a obtenu le titre de OL de l'année au collégial AAA ainsi que le recherché secondeur Jason Briggs (BC) de Vanier, qui a opté pour McGill (après avoir semblé s'être commis envers ConU) venir passer un an dans des équipes AAA reconnues, pour en faire un stepping stone dans leur carrière.
L'an dernier, le demi-défensif #23 Kris Robertson provenait de son Ontario natale comme recrue prometteuse pour les Piqueurs de Concordia. Kris a abordé récemment le sujet sur son blogue de Canada Football Chat rappelant à quel point la marche était plus haute que tout ce qu'il s'imaginait:
"My first university football season was a mountain to climb. The level of play here in the “Q” (QUFL) was nothing like I first imagined it to be. The speed of the game is a lot faster than I’ve ever played, and a lot it faster than I expected. One thing I learned about playing here is speed is a great asset but it is also vital to be quick. The first four games of the season I never got to play on defense but I was able start returning on special teams."

Et puis un peu plus loin:
"The first four games of the season I never got to play on defense but I was able start returning on special teams. My first ever university football memory that I can look back on is the first ball I ever caught against Laval, I’ll never forget the feeling I had, a complete and totally rush of adrenaline, joy, and purpose. That first catch was the perfect catalyst to the rest of my university career. Watching from the sidelines the game seemed fast but playing in it was even faster. As soon as the ball is caught these guys are charging right in front of you it’s not like it used to be in high school and OVFL, its way faster. When I stepped on the field for defence for the first time in game five I had another revelation, the speed is crazy. The feeling that builds up is a great feeling. The experience also nothing what I expected, its way more of a faster tempo, and faster game pace than compared to anything I have played. All in all my first season was not to my liking too much, I made more mistakes than I would have liked to make, but I’m on the rebound now and I know what to expect and I’ll be more than ready."

Rappelons que Kris n'est pas le dernier venu, à son premier camp d'entrainement, il s'établissait comme le joueur le plus rapide des Piqueurs à leur combine interne (Devançant même Sanchez Deschamps et Arian François qui ont des réputations de marchands de vitesse). Il retrouvait parmi les prétendants aux quelques postes disponibles, un pur produit du football québécois de Ville La Salle,: Nathan Taylor, étoile collégiale AAA, qui avait fait ses classes par la voie classique des 3 ans de CEGEP, et qui s'est imposé comme demi-défensif partant dès le premier match des Piqueurs, devenant une des recrues les plus en vue de son année...
Nous garderons un œil sur ces joueurs du ROC qui ont toutes les raisons d'espérer une carrière professionnelle et qui souvent prennent de difficiles décisions pour mettre toutes les chances de leurs côtés en vue de cet objectif. N'oublions pas qu'ils contribuent collectivement à placer la LFUQ au premier rang des conférences de SIC par son niveau élevé de jeu.

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