Magazine Politique
Pourquoi l’Algérie elle a perdu contre une équipe qu’elle pouvait gagner facilement ? Parce que l’Algérie elle a perdu, parce que l’Algérie elle n’a pas gagné. C’est logique oui, mais pourquoi n’a-t-elle pas gagné un match largement à sa portée qu’elle aurait pu gagner en jouant de la derbouka ? Et bien, elle n’a pas gagné parce qu’elle n’a pas marqué, malgré un bon jeu de milieu et de bonnes occasions et une bonne cohésion, pour parler en Saâdanien. D’accord, mais pourquoi l’Algérie ne marque pas de buts et que le dernier but, personne ne se rappelle quand c’est ? Parce que tout simplement, elle n’a pas de marqueur, ou plutôt de buteur, pour parler en footballien.
L’adage est connu, qui n’avance pas recule, qui ne marque pas se fait marquer. On peut faire plusieurs analyses sur cette défaite qui n’aurait pas dû avoir lieu mais la plus pertinente semble être celle du coiffeur. Oui, si l’Algérie avait eu un bon coiffeur, elle aurait gagné. D’abord, et c’est paradoxal même en Afrique du Sud, il y avait trois blonds sur le terrain mais dans l’équipe algérienne alors que logiquement, ils auraient dû être du côté slovène. Non, les Slovènes avaient les cheveux noirs et Yebda, Ziani et Chaouchi avaient les cheveux blonds. C’est donc la faute au coiffeur de l’équipe nationale. Et même Ghezzal (qui signifie en Arabien le contraire d’une gazelle, personne ne le sait), rentré en deuxième mi-temps, s’est fait expulser en 10 minutes, sûrement à cause de son étrange coupe de cheveux.
C’est donc bien la faute du coiffeur. Et d’ailleurs, il faudra revenir sur le cas Chaouchi et l’étudier. Teint en blond, il a laissé passer le seul ballon qu’il ne fallait pas, celui qui a fait perdre l’Algérie. D’après les coiffeurs, s’il ne s’était pas teint en blond, il n’y aurait pas eu but. Il n’y a rien à dire. C’est connu, personne au monde ne peut contredire un coiffeur algérien.
Image ( Hassen Yabda milieu de terrain algérien )