Pour trouver un peu de calme... et échapper à la pluie. Moi qui m'était réjouie des « averses rafraîchissantes »le premier jour, j'ai rapidement fini par me lasser des saucées à répétitions. Surtout qu'elles représentent un véritable danger pour les yeux. L'autochtone étant en général de petite taille, son parapluie est pile-poil au niveau des yeux d'un Européen de taille moyenne, moi par exemple. Vous devinez la suite: j'ai manqué de me faire énucléer par une baleine de parapluie à plusieurs reprises. En plus d'être petit (il exagère, quand même), le Hongkongais ne partage pas volontiers son territoire avec le touriste. Croyez-vous qu'il s'écarterait un peu en vous croisant? Que nenni. Je peux vous dire qu'une collision frontale à pleine vitesse (traversée d'une place en courant sous le déluge) avec un parapluie, ça fait pas de bien. 2 nouveaux bleus à mon actif, ou plutôt à mon passif (coude et épaule).
Alternative à Starbuck (pour la protection contre la pluie, pas pour le calme): les « malls », immenses centres commerciaux où on retrouve toutes les marques européennes, que ce soit de fringues ou d'électro-ménager. Ils sont (à mes yeux du moins)dénués de tout charme mais possèdent l'indéniable avantage d'être propres, secs et climatisés.

Je procède à l'allemande et termine avec le positif après avoir fait l'inventaire du négatif. Il y a quand même de belles choses à Hong Kong.
Quand il ne pleut pas, les parcs représentent un havre de paix où vont se reposer les travailleurs stressés, glander les jeunes désœuvrés, taï-chier les retraités en pleine santé, se défouler les enfants excités, papoter les mamans exténuées (comme chez nous, quoi, à part le tai chi des anciens), et, last but not least, se réfugier les voyageuses désemparées.
Mon coup de cœur: le Kowloon parc et ses magnifiques flamands roses.


Pas mal aussi, le pic Victoria, cette colline du haut de laquelle on jouit d'une superbe vue sur la ville. On y accède par un funiculaire.

sans brouillard, ça aurait été encore mieux...

D'une tout autre perspective maintenant: la skyline by night vue de la digue côté Mainland, à deux pas de là où se trouvait notre hostel.

on peut deviner en arrière-plan le pic Victoria
On se serait presque crus sur la croisette de Deauville, avec, à la place des cabines, des plaques avec les empreintes des mains d'acteurs connus, des statues, des panneaux sur l'histoire du cinéma...

Une fois de plus, mon monde s'est écroulé: en voyant une statue à son effigie, j'ai appris que Jackie Chan n'était pas une femme...