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38. Un samedi à Byron Bay

Publié le 18 mai 2010 par Melaniepiqpiq
Après « nage avec les dauphins », « flirt avec les requins »?
Devant une si belle plage que celle de Byron Bay, je n'ai pas pu résister à la tentation d'une baignade matinale....
38. Un samedi à Byron Bayencore un petit-dej dans un cadre idyllique
D'abord, les préparatifs. Ce n'est pas rien.
1) tressage et remontage des cheveux
2) tartinage intégral à l'écran total
3) enfilage de la veste de baignade de Nori qui combine les avantages de tenir chaud et surtout de protéger du soleil mon dos sensible.
Puis l'entrée dans l'eau merveilleusement tiède. « It's a bit chilly », m'avait prévenue Nori. On voit bien qu'il n'a jamais pris de bain de mer en Bretagne.
J'ai beau être une grosse tache et en faire de multiples, je ne suis malheureusement pas multitâche.
Résultat, j'étais tellement occupée à guetter au loin si je ne voyais pas un aileron et à vérifier qu'aucun calamar bleu (2e danger mortel) ne rôde dans l'eau transparente que je n'ai pas vu LA vague arriver.
En plus de l'obligatoire buvage de tasse par la bouche et le nez (au moins j'ai les sinus propres maintenant, toujours voir le positif), j'ai eu droit au nettoyage au karcher de mon oreille gauche...
Je suis restée 10 minutes sur le flanc, persuadée que j'avais le tympan percé et que j'aurais mal toute ma vie et que peut-être même que je mourirais.
Un quart d'heure après, j'étais de nouveau en train de tenir tête aux vagues. Les doigts dans les oreilles, cette fois-ci. Pas folle, la guêpe.
A la fin de la journée, nous étions tous les 3 épuisés. Pour des raisons différentes et plus ou moins convaincantes.
Anke était allée à un cours de yoga (convaincant), j'avais fait la moitié des magasins de la ville pour trouver des tongs* (moins convaincant) (mais c'est moi qui avais nagé le plus longtemps le matin), et Nori avait passé 2 heures à pêcher (encore moins convaincant)
Le pauvre... il a essayé de nous démontrer par a+b que la pêche est une discipline épuisante mais il a eu du mal à se faire entendre. Avant de pouvoir ouvrir la bouche, il a dû subir nos sarcasmes(«  Aaaaah, je suis é-pui-sée, j'ai mangé une glace! » ) et même ceux d'un Hollandais rencontré dans la rue, auquel nous avons expliqué les raisons pour lesquelles nous n'étions pas en état de sortir ce samedi soir. Notre pauvre pêcheur s'est fait railler pendant 10 minutes non stop et fait traiter de « lazy bastard » par ce dernier...
Trêve de moqueries, Nori mérite quand même que j'expose ses arguments.
D'après lui, la pêche demande de gros efforts de concentration. Il ne s'autorise pas à lire en même temps car ça minimise les chances d'attraper un poisson (si j'ai bien compris il vaut mieux garder les 2 mains sur la canne à pêche). Du coup, il a maximisé les chances... et a quand même chopé un poisson, nous-a-t-il dit. Bon, je me suis dit, s'il continue dans sa lancée , au bout de 3 jours, on a un dîner. Lentement, mais sûrement. Ce qu'il avait omis de préciser, c'est que son poissonnet n'avait pas la taille réglementaire minimale... et qu'il a dû le relâcher.
Du coup, ça s'est terminé au resto où j'ai frôlé l'over-dose de poisson (qui serait une belle mort, remarquez).
38. Un samedi à Byron Bayla photo ne rend pas bien la taille indécente de ce plateau de la mer pour 2. En contrepartie, on voit très bien les morceaux d'oignon rouge qui, comme en NZ, sont partie intégrante de chaque salade.
*Au moins, mes recherches furent fructueuses. On peut en entrapercevoir le fruit sur la première photo de ce post.
En ce qui concerne la ville de Byron Bay (nommée d'après le grand-père du poète, un pote de James Cook) (encore lui!!), elle est très agréable, gentiment alternative. Ce n'est plus ce que c'était d'après Nori qui a fait ses études pas loin de là, mais ça nous a bien plu quand même. Le genre d'endroit où on pourrait farnienter des semaines entières... si on n'avait pas tant d'autres choses à voir et si peu de temps.
Je clos ce post avec la photo du pigeon punk aux yeux rouges, allégorie de la ville.
38. Un samedi à Byron Bay Pigeon pour le côté touristique, punk pour le côté alternatif, yeux rouges pour le côté festif et coloré...

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