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Pretty Little Liars [Pilot]

Publié le 14 juin 2010 par Lulla

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Pilot // 2 47o ooo tlsp.

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What About ?

Quatre adolescentes, amies d'enfance, reçoivent de mystérieux messages de leur ancienne leader qui a disparu un an plus tôt dans d'étranges circonstances...

Who's Who ?

Les quatres héroïnes, plutôt bien castées, n'ont, du fait de leur jeune âge, pas grand chose de bien excitant sur leur CV. Certains ont peut-être croisé il y a deux ans les sourcils fournis et inquiétants de Lucy Hale dans Privileged, d'autres ont peut-être reconnu le minois angélique d'Ashley Benson vu dans Eastwick en début de saison, et les plus calés d'entre vous ont repéré la "fille de", Troian Bellisario, dont le père n'est autre que David Bellisario, producteur de J.A.G. et NCIS. Shay Mitchell, celle qui m'a le plus convaincu, n'a strictement rien fait d'autre avant. Le plus intéressant réside dans le casting des personnages secondaires, souvent des parents, puisque l'on y retrouve LA Sydney Andrews de Melrose Place Laura Leighton, qui joue, sans surprise, une mère peu farouche qui ne recule jamais devant une pipe, surtout si ça peut permettre à sa fille de ne pas aller en prison; Holly Marie Combs, la si douce et sage Piper de Charmed (qui aurait mérité bien des claques), ici dans le rôle d'une mère cocue trop bonne trop conne; mais aussi Chad Lowe, le frère de Rob Lowe, celui qui n'a pas eu de chance en clair : moins beau et charismatique que son frère, moins talentueux aussi sans doute, quasi has-never-been depuis Corky au début des années 90. Il restera l'éternel séropositif de la télévision, un des premiers !

      So What ?

Pretty Little Liars ça ressemble de près et de loin à Gossip Girl. L'histoire n'est pas tout à fait la même mais on vogue sur la même tendance du groupe de connasses qui cachent de lourds si lourds secrets sur fond de romances adolescentes peu crédibles. Mais comme elle arrive après la bataille, les créateurs ont eu la bonne idée de corriger certains des nombreux défauts de la première. Bon, c'est l'adaptation d'une série de livres là-aussi, ils se sont donc juste contentés d'acheter les droits de quelque chose de pas si mal pour le public visé. L'action n'a pas lieu dans le New York branché mais dans une petite ville des Etats-Unis dénommée Rosewood. Cela nous évite donc les défilés de mode permanents puisqu'au fond, les héroïnes sont des bouseuses bien foutues, rien de plus. L'histoire est teintée de mystère, ce que Gossip Girl a tenté d'introduire au départ avant de laisser bien vite tomber. On s'inscrit là clairement dans un fil-rouge qui durera au moins toute la première saison, voire au-delà. Ca risque de s'essoufler bien vite mais il y a au moins ce petit quelque chose qui pourrait tenir le téléspectateur en haleine si le suspense est bien dosé, et c'est encore trop tôt pour le dire. On parle beaucoup dans ce pilote de la "Jenna Thing". Je ne vais pas dire que je meure d'envie de savoir ce qui s'est passé avec cette fille visiblement devenue aveugle mais ma curiosité est piquée ! Autre possible point fort, mais à confirmer par la suite, c'est que les personnages sont d'emblée plus attachants que Blair et sa bande. Ils sont hyper caricaturaux, c'est certain, et peut-être plus gentillets, mais ils donnent envie de s'y intéresser. Perso, des personnages comme Serena ou Nate m'ont royalement emmerdé dès le départ ! Pretty Little Liars n'a pas encore son Chuck, c'est le seul truc un peu dommage. Et puis là où Gossip Girl tente la provoc' à deux balles avec plein de promesses qui n'aboutissent jamais, Pretty Little Liars se positionne directement comme légèrement irrévérencieuse avec des classiques mais efficaces vol de lunettes dans un magasin -ok, ça c'est nul-, coucheries avec le nouveau professeur de langues (quand on a que 16 ans quand même), petit baiser lesbien avec la nouvelle voisine un peu coquine et pensées chaleureuses pour le nouveau copain de la soeur. Pas de quoi faire pâlir Nip/Tuck et True Blood, on est d'accord. Mais c'est pas si mal pour du ABC Family

En bref, Pretty Little Liars possède tous les ingrédients du bon teen-soap, guilty-pleasure en devenir : une mort mystèrieuse, du chantage en pagaille, des coucheries... et tout les nombreux défauts qui vont avec : écriture grossière, dialogues superficiels, bande-son omniprésente... Parfait pour l'été, mais de préfèrence si l'on a moins de 20 ans.


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