Les feux d’artifices sont composés de différents produits chimiques, souffre, baryum, magnésium, chlore et sulfure.
La bombe est placée dans un mortier, avant d’être propulsée dans les airs grâce à une poudre noire. Cette poudre est composée d’un mélange de souffre, de charbon et de salpètre. Il s’agit de cette poudre, originaire de Chine, qui permet la propulsion, la couleur, le bruit et l’allumage du feu.
Lors de l’explosion, le feu d’artifice libère des millions de particules de poussières et du gaz, qui retombe sur le sol ou est maintenu dans l’atmosphère, selon les conditions météorologiques et la force des vents.
Certaines études réalisées par la ville de Montréal indiquent que ces particules, laissées en suspension après l’explosion des feux, seraient 5 fois plus polluantes que celles du smog.
Selon la compagnie québécoise Bastien Pyrotechnie, cependant il n’y a pas de danger pour l’environnement lorsque les feux d’artifice sont faits dans des tubes de carton ou de plastique, comme en Chine. Il y a danger lorsque certaines compagnies utilisent des contenants en plastique pour lancer leurs feux d’artifice.
L’important, selon une compagnie française, est le recyclage des déchets pyrotechniques. Les déchets inertes sont recyclés, comme les bouteilles de plastique ou les contenants en aluminium. Les déchets pyrotechniques sont incinérés par des firmes spécialisées et les déchets inertes autres sont réutilisés, comme le carton, le bois, le fil de cuivre, etc. Le cuivre est d’ailleurs revendu à des entreprises spécialisées dans son retraitement.