Magazine Asie

Reportage « en Chine avec l’expat » : le double bonheur (première partie).

Par Kelin

Je vous propose ci-dessous « le double bonheur », quatrième épisode de « en Chine avec l’expat », et qui a pour thème le mariage en Chine. On se retrouve juste après le film.

Et oui, qui dit double bonheur dit double épisode ! Rassurez-vous, la deuxième partie, qui est aussi la fin du reportage, est terminée, et sera disponible sur le blog dans une semaine. Ce n’est pas que j’aime travailler mes effets de manche. Mais Vimeo, le site qui héberge dorénavant la série, ne permet dans sa version gratuite que de poster cinq cent mégas par semaine, ce qui me limite à un épisode. J’espère que le suspens ne sera pas trop insoutenable.

Comme vous l’aurez compris à travers l’introduction du métrage, après quatre ans de vie commune, Caili et moi-même nous sommes mariés en septembre dernier. Je n’ai pas fais d’annonce officielle sur le blog, préférant privilégier un reportage général sur le mariage en Chine, en prenant entre autres le nôtre comme prétexte.

Et puis, au su des commentaires et des messages privés qui me sont parvenus à travers le blog depuis sa création, le sujet semble susciter de nombreuses interrogations. Sans prétendre à aucune vérité, ce quatrième épisode –ainsi que le cinquième, donc- tente de témoigner de l’application des traditions dans le cadre d’un mariage contemporain en Chine, à travers notre expérience et ma compréhension du pays. Cette première partie évoque tout ce qui se déroule a priori de la célébration, et la seconde rentrera au cœur de la noce, en détaillant les différentes étapes.

La séquence pré-générique relate brièvement les circonstances familiales et conjugales dans laquelle Caili et moi-même évoluons depuis que nous nous sommes rencontrés. Si j’ai fais état de ces éléments personnels, c’est afin d’humaniser mon rapport avec vous, fidèles lecteurs, et permettre à ceux qui découvrent le blog d’en savoir un peu plus, de manière moins fastidieuse qu’à travers la lecture d’une présentation formelle. Nous connaître facilitera aussi l’appropriation de la série, une fois que celle-ci sera entièrement terminée –pour peu qu’un jour, j’en arrive à bout-.

Pour autant, je ne souhaitais bien évidemment pas en faire un film de famille. C’est pour cela que, même si c’est notre mariage qui introduit le métrage, d’autres y sont présentés. L’atout était d’avoir participé tant à des mariages citadins qu’à des mariages ruraux, ces derniers collants bien plus aux traditions locales. Ce sont ces deux aspects, cumulés à un rappel bref de coutumes plus anciennes, que j’ai tenté de relater au travers de ces deux épisodes.

L’objectif reste humble : en vingt minutes, il est impossible de rentrer dans les détails, le concept même de la série « en Chine avec l’expat » restant de présenter brièvement un aspect spécifique de la Chine. Et il y aurait bien plus à dire sur le sujet ! Tout ce que j’espère, c’est que les idées générales seront perceptibles, et que, peut-être, ceux qui s’interrogent y trouveront des embryons de réponses. Que ceux-ci ne prennent pas non plus le contenu du film comme argent comptant : il est le reflet d’une expérience propre, et pas d’une vérité globale. Ce n’est pas ainsi que se déroulent tous les mariages en Chine, mais seulement ceux que j’ai pu observer. A cet effet, les commentaires et compléments des lecteurs sont les bienvenus.

Initialement, l’idée était, systématiquement, et quel que soit le sujet, de limiter chaque reportage à dix minutes. Mais très rapidement, en avançant sur le montage du « double bonheur », j’ai réalisé que la durée impartie ne me permettrait pas de ne serait-ce que survoler le sujet. Aussi ai-je fais une première incartade au règlement que je m’étais fixé, présentant le reportage en deux épisodes plutôt qu’un. Il faut dire que l’orientation du film est différente de celle des trois précédents : il ne s’agit pas d’une visite touristique qui se limite à présenter les aspects majeurs d’un site. Il s’agit là de traditions, et sans avoir l’outrecuidance de m’estimer exhaustif, il faut néanmoins, pour que le témoignage ait un semblant de valeur, que je puisse y dévoiler les aspects incontournables. Et vingt minutes n’ont pas été de trop ! A priori, il devrait en être ainsi pour tous les prochains reportages de la série qui présenteront une tradition chinoise dans son contexte : ils seront scindés en deux épisodes.

De manière générale, la série va, au cours des prochains épisodes, prendre une nouvelle orientation : même si j’y ai fais mes premières armes en présentant des sujets touristiques, il est beaucoup plus stimulant de développer des traditions chinoises, ce que, d’après ce que j’ai pu voir, est le cas de trop peu de reportages. Et puis, traiter de traditions plutôt que de visites me semble a priori plus intéressant pour les spectateurs, les immergeant plus véritablement dans un quotidien chinois.

Vimeo permet de publier en HD, avec une qualité proche de l’original. Pour cela, il faut regarder le film sur www.vimeo.com plutôt qu’en direct sur le blog. N’hésitez pas à le faire : ce qui m’importe, c’est que le résultat soit en adéquation avec une qualité « présentable ».

Je vous laisse pour aujourd’hui, et vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le cinquième épisode.


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