Magazine Focus Emploi

Ou j'en suis ?

Publié le 17 juin 2010 par Philippe Delage
Depuis environ deux ans, j'ai décidé de revendre à des professionnels. J'ai commencé à promouvoir les braseros cheminées de terrasse car il y avait une réelle demande. Pour le moment je vends principalement les braseros cheminées de terrasse à une clientèle de vendeurs de poêles à bois demandeurs de produits complémentaires à leur activité. A ce jour j'ai 33 distributeurs dont a peine la moitié sont vraiment actifs. C'est donc un choix dont découle beaucoup de choses...

En revendant à des distributeurs, j'ai besoin de braseros et cheminées mexicaines de terrasse bien avant la saison car la logique veut que ces vendeurs de poêles à bois aient les braseros dans leur vitrine avant la saison pour donner des idées à leurs clients. Il me faut donc acheter presqu'en janvier ou février pour recevoir et livrer en mars, mais cette année cela n'a pas été possible. Je traînais une cotation banque de France qui me coupait tout crédit dont j'avais besoin. De plus, mon histoire de douane m'a carrément plombé. Et pourtant ma situation avait changé. Si ma banque principale avait jouée le rôle que notre président prône (celui d'aider les petites entreprises), j'aurais pu acheter deux containers en janvier au lieu d'un seul. Mais non, ma banque a fait la sourde oreille. Une banque n'est pas un entrepreneur, ils veulent sans cesse des garanties et même avec un bilan positif : CA en hausse de 50%, capitaux propres remontés, versement enfin d'un salaire (un smic mais signifiant que le business le permet), un bénéfice... Rien a faire, impossible pour eux de me prêter. J'étais donc venu en janvier pour acheter un seul container alors que mon business en demandait deux voir trois et les faits m'ont donnés raison mais trop tard. J'ai revendu trop rapidement mes braseros cheminées mexicaines de terrasse et je me suis retrouvé sans stock en mai. Je suis donc retourné voir ma banque en leur montrant que je venais de rentrer plus de 40 000 euros en avril mais rien a faire, impossible de me prêter sans garanties. Je n'en ai aucune donc retour à la case départ et démarchage d'autres banques qui étrangement étaient sensibles à mon business. C'est là que j'ai compris que certains banquiers avait une capacité entre leurs mains de prêt tandis que d'autres devaient tout le temps en référer à leurs supérieurs. J'ai donc désormais deux banques au lieu d'une seule et j'ai pu venir au Mexique en juin pour acheter deux containers d'un seul coup grâce à ma seconde banque. Je suis arrivé le 15 avec ma fille qui est allée au collège dès le lendemain pour qu'elle ne croit pas qu'elle est déjà en vacances. Le voyage a été comme d'habitude, long et fatiguant, ce qui est habituel lorsque l'on passe par chez les fous (les américains) mais nous sommes bien arrivés et tentons de rattraper le décalage. Après avoir déposé ma fille au Franco, j'ai passé ma première journée avec mes artisans de braseros cheminées de terrasse afin de préparer un premier container la semaine prochaine. J'avais pris les devant en leur commandant les braseros avant afin de charger presqu'en arrivant sur place. Et je vais prendre un peu plus de temps pour le second container où certaines décorations sont déjà terminées.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Philippe Delage 16 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine