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Plus douce sera l’amertume à nos lèvres (Jean Laude)

Par Arbrealettres

Passé l’endroit où le buisson prit feu,
L’aurore a traversé la grande pluie nocturne.
Le brisement des corps après l’ombre captieuse
Mesure un mouvement que le corps accomplit.
À peine un souvenir, la rumeur d’une brise
Et, sur la crête des falaises,
Un pin tremble et simule un chiffre sur le ciel.

Le corps offert, les mains ouvertes, l’âme nue,
Sois celle qui n’est plus un songe,
Et plus douce sera l’amertume à nos lèvres.

(Jean Laude)



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