Domenech, le Sarkozy du foot, par son entêtement, sa suffisance et son incompétence, vient peut-être de nous rendre un fier service. Il nous débarrasse de la coupe du monde et des effets pervers d’une pseudo -unité nationale. Dieu sait pourtant que j’aime le foot mais pas celui des enfants gâtés qui donnent un si pitoyable spectacle en Afrique du Sud (L’équipe de France est loin d’être la seule dans ce cas).
Plus rien ne s’oppose à une mobilisation sur un enjeu autrement vital. Celui de la lutte du travail contre le capital, du dépassement d’un système qui depuis 35 ans de crise en crise et de « rafistolage en rafistolage » détruit les « ressources humaines » et naturelles, généralise l’insécurité sociale et environnementale pour le profit d’une oligarchie de plus en plus riche et de plus en plus repliée sur elle-même.
La contre-réforme des retraites nous fournit l’occasion d’une telle mobilisation. Contre-réforme qui dans ses excès (calendrier aligné sur les exigences des agences de notation) et ses prudences (âge légal de départ en retraite repoussé « seulement » de deux ans) montre le mélange d’affolement et de peur qui gagne nos dirigeants et, en particulier, notre « guide suprême » capable de crier courage « casse-toi pauvre con » tout en se cachant derrière ses gardes du corps.
La peur doit changer de camp. Tous dans la rue le 24 juin ! Préparons dès cet été la mise sous pression de l’ensemble des parlementaires à la rentrée!
éé
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