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Étatisme du choc

Publié le 19 juin 2010 par Copeau @Contrepoints
Étatisme du choc "Comme nous le rappelle l'histoire de la construction Européenne, c'est habituellement dans des temps comme ceux-ci, dans des temps de crise, que nous pouvons faire des progrès dans le projet Européen."

S'adressant au Parlement Européen jeudi, le Président de la Commission Jose Manuel Barroso a déclaré :

« Une fois de plus, nous voyons qu'une crise peut accélérer la prise de décision quand elle cristallise les volonté politique. Des solutions qui semblaient hors de portée il y a quelques années ou même seulement quelques mois sont désormais possibles. Comme nous le rappelle l'histoire de la construction Européenne, c'est habituellement dans des temps comme ceux-ci, dans des temps de crise, que nous pouvons faire des progrès dans le projet Européen ».

Il définit une « crise bénéfique » mais il pourrait aussi bien citer Jean Monnet dans le texte.

En fait, comme nous l'avons déjà fait remarquer dans un article écrit il y a cinq ans, c'est en 1975 qu'un Groupe d'Etude sur « l'union économique et monétaire 1980 » a fait l'observation que les crises « peuvent être des occasions de progrès en provoquant une cristallisation des volontés latentes ».

« De grandes choses sont presque toujours accomplies dans les crises », ce groupe avait il déclaré, une mise au grand jour précoce de la doctrine de la « crise bénéfique ». Et, toutes ces années plus tard, Barroso se contente de répéter ces mantras. On peut accorder aux « collègues » deux choses : ils sont constants, et ils sont persistants.

Un article de Richard North pour EUReferendum.


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