Dans la saga des bombes à taguer je suis venu très tôt ce matin soutenir mon ami Djamel au 2 rue Fernand Léger dont les volets de son épicerie, commerce de proximité, venaient d'être recouverts d'injures. Entre compagnons d'infortune et visés par la même main ordurière et menaçante nous avons fait front. Il fallait très rapidement faire disparaître ces inscriptions indignes de notre quartier. Un coup de fil aux services municipaux pour le signalement de cette salissure et la demande d'effacer au plus tôt dans la matinée ces inscriptions. Djamel est satisfait, l'épicerie a retrouvé des stores immaculés et son honneur rendu à l'estime que le quartier lui porte, que nous lui portons. La solidarité de proximité a montré sa force dans la conjugaison des volontés de ne pas céder face à ces incivilités qui dénaturent notre lien social.