Gestion des événements à l’école

Les professeurs des écoles d’Ampus ont demandé au Toupin de pouvoir exposer leur gestion des événements survenus dans la Dracénie le 15 juin 2010 et les jours suivants. Le Toupin a accepté. Voici leur article :

“Mardi 15 juin 2010: Nous , les maîtresses, avons réglé dans l’urgence la situation. A 15h30, un père d’élèves vient récupérer ses enfants et parle d’inondation. Sont appelés successivement l’inspection , la mairie, ainsi que les parents qui peuvent venir à l’école. Ordre est donné d’évacuer les enfants. A 16h , il est demandé de prévoir des repas pour 20 enfants et 4 adultes n’ayant pas pu rejoindre leur domicile .Seulement 6 enfants et 4 adultes restent à l’école pour la nuit . On fait servir à l’école un repas froid en quantité peu abondante. Pourquoi les personnes logées à la salle polyvalente ont-ils eu un repas chaud alors que les enfants et nous , les maîtresses ,n’avons eu qu’un petit repas froid ? Le Noëlis s’étant proposé de servir un repas chaud , pourquoi cela n’a-t-il pas été accepté ? Pour le couchage , cinq lits de camp transportés depuis Canjuers sont arrivés à 11h du soir. L’ATSEM Véronique a apporté de chez elle un matelas et des victuailles en complément .Le nombre de lits n’était pas suffisant .Véronique  est restée avec nous et les enfants  , n’y étant pas obligée. Sandrine nous a également secondées matériellement et moralement.

Mercredi 16 juin 2010: Visite de M. le Maire qui prend des nouvelles des parents. A 10h , chacun est chez soi.

Jeudi 17 juin 2010 : Le matin , nous ,les enseignantes habitant à Draguignan ne sommes pas montées à Ampus faire classe et ce , avec l’accord de notre inspecteur de circonscription. Pour M.le Maire, il y avait forcément école puisque le ramassage avait eu lieu. Nous n’avons pas apprécié , d’après ce qu’on nous a rapporté du village, qu’on nous traite de fainéantes. C’est à Draguignan que le sinistre a eu lieu, pas à Ampus. Nous étions traumatisées par tout ce que nous avions  vécu à Draguignan où il n’y a eu école ni le jeudi , ni le vendredi. Personne d’Ampus n’a appelé pour avoir de nos nouvelles, pourtant nous pouvions être en danger , seule Lorie , qui a également passé une nuit blanche à la mairie , s’est inquiétée de nous.

Nous ,DEKEUNYNCK Aline, GRONNIER Catherine, GORCE Gaëlle, professeur des écoles et PAGES Véronique ,ATSEM , aimons notre travail et nous le faisons consciencieusement. S’il vous plaît ,ne nous blessez pas en nous traitant de fainéantes. Nous avons géré les événements de notre mieux. Notre absence était due aux intempéries que chacun a su violentes et très graves, et non à notre paresse.”