Magazine Environnement

Baleines en danger

Publié le 21 juin 2010 par Greenpeacefrance

La 62ème Commission baleinière internationale (CBI), qui a pour mission depuis 1946, de veiller à la « conservation judicieuse » des stocks de baleines, afin de permettre le « développement ordonné de l’industrie baleinière » , s’ouvre aujourd’hui à Agadir (Maroc) jusqu’au vendredi 25 juin.

Le contexte de cette réunion s’annonce particulièrement tendu

Les pressions des pays « chasseurs » comme le Japon, la Norvège et l’Islande se sont accrues, prônant la levée du moratoire de 1986. Ces pays seront au cœur des discussions entre les 88 membres : ils continuent en effet à chasser la baleine et à instaurer des quotas de façon unilatérale, en les justifiant à des fins dites « scientifiques ». Sur la saison 2008-2009, le Japon, la Norvège et l’Islande ont tué plus de 1500 baleines.

Les scandales concernant l’industrie baleinière japonaise se multiplient

Selon l’hebdomadaire le Sunday Times, le Japon aurait, en amont de la réunion d’Agadir, mis en œuvre des méthodes plus que douteuses pour acheter le vote de petits États insulaires et d’États africains, et ce, afin que la pêche à la baleine obtienne un nouveau blanc seing de la part de la communauté internationale.
Argent, billets d’avion gratuits, prostituées … l’enquête du Sunday Times , corroborée par celle de la BBC a permis de révéler les conditions douteuses de négociations à la CBI.

Une industrie qui criminalise la vérité

En 2008 Toru Suzuki et Junichi Sato, deux activistes de Greenpeace, ont été arrêtés arbitrairement au Japon, accusés de « vol  » et d’« atteinte aux biens d’autrui  », alors qu’ils révélaient un trafic illégal de viande de baleine.
Le procès « Tokyo 2 » est actuellement en cours, et tous deux encourent une peine de 18 mois de prison. Le gouvernement japonais doit cesser ces abus aux droits de l’Homme, ainsi que le détournement de viande de baleine.

Le moratoire ne peut accepter les exceptions : les propositions de Greenpeace

L’ordre du jour de cette CBI prévoit le maintien du moratoire sur la pêche commerciale sauf pour les pays chasseurs le Japon, l’Islande et la Norvège, dont les quotas de prises seraient fixés par la commission.
Mais, pour Greenpeace, cette année 2010, celle de la biodiversité, est l’occasion tant attendue pour améliorer le fonctionnement de la commission baleinière internationale et d’aboutir enfin à un réel traité. La Commission peut et doit sauver les baleines. Greenpeace s’oppose à toute pêche commerciale et souligne que le moratoire ne peut admettre les exceptions, il doit s’appliquer à tous les pays.
Greenpeace propose 6 éléments clés, incluant la fin de la pêche dans les sanctuaires situés dans l’Océan Antarctique, la fin du commerce international de viande ou sous produits de baleines ainsi que la fin de la chasse des espèces de cétacés en danger.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Greenpeacefrance 109791 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte