Je ne touche plus rien depuis cinq ans déjà,
Ni alcool, ni bière, ni tarpet à tout va,
Je sui trop démoli et là je sais pourquoi,
L’amour de la vie, je crois c’est pas pour moi !
J’ai trop longtemps kiffé sur les contes fleurettes,
A trop manier de came,se trouver aux Baumettes,
Et tes cheveux d’azur , tes longs cheveux de lionne,
Bercent mon décorum je pleure je déconne !
Toi tu t’en es remise tu peux crier victoire,
Mais est-ce une raison pour changer de trottoir ?
Moi je hais trop mes nuits, crachant mon désespoir,
Non je n’ai rien fumé, t’as du mal à y croire,
Tu as tourné la page, ne veux plus me revoir,
C’était si merveilleux toi et moi, nos espoirs
Des poches bien remplies on croyait au hasard,
D’un producteur assis à la table du bar,
Voilà , on s’est trompé, nos vies sont en retard,
Et tout peut se régler la poudre des pétards,
Une dizaine d’années toi si près du trottoir,
Et moi qu’ai-je donc fait, circulez, rien à voir !
Et nous qu’avons-nous fait, je t’attends près du bar,
Mais tu ne viendras plus voilà mon désespoir,
Non tu ne viendras plus, la faute du hasard !