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Evolution des ballons de la coupe du monde FIFA

Publié le 23 juin 2010 par Muchosurlenet

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Evolution des ballons de la coupe du monde de la FIFA et leur histoire de 1930 à 2010. Faits et chiffres.
En plus de 80 années, les modèles ont subi des changements majeurs
La Worl Cup est la compétition de football la plus importante de la planète, un objet sera la cause de toutes les attentions : le ballon.  Pendant longtemps, il n'avait pas de détails. Après 1970, l'évolution dans les dessins ont commencé à apparaitre et les tournois gagnèrent leurs modèles officiels.
Depuis 1998, les balles ont commencé à être colorées. Le modèle de 2010 aura 11 couleurs pour le nombre d'athlètes de chaque équipe, le nombre total des langues officielles d'Afrique du Sud et le nombre de tribus qui ont formé le pays. Vérifiez d'autres curiosités ci-dessous.
Evolution des ballons de la coupe du monde de la FIFA
Ballon 1930
Uruguay 1930  
Le ballon de la compétition de 1930 devait être constitué de 12 panneaux, comme sur l’illustration, mais en fait deux ballons furent utilisés lors de la finale, qui opposait l’Uruguay, pays organisateur, et l’Argentine. Chacune des équipes voulait imposer son ballon. Celui de l’Uruguay était soi-disant un peu plus gros que celui de l’Argentine, mais comme la circonférence réglementaire du ballon était fixée entre 68 et 70 cm, la différence devait être à peine perceptible. Finalement, le seul moyen de surmonter le désaccord fut d’autoriser le ballon argentin durant la première période et le ballon uruguayen durant la seconde période. À la mi-temps, l’Argentine menait 2-1 et l’Uruguay remporta le match 4-2.
Italie 1934 
La finale de la deuxième Coupe du Monde de la FIFA opposa l’Italie et la Tchécoslovaquie. À 8 minutes de la fin, les Tchèques menaient 1-0 lorsque l’Italien Orsi, servi par Guaita, perça la défense tchèque d’un tir du pied du droit après une feinte du gauche. Pour une raison inexpliquée, le ballon fit un écart et contourna le gardien, bras et jambes écartés, pour s’engouffrer dans les buts. L’Italie doubla la mise aux prolongations et remporta le trophée.
Le lendemain, Orsi essaya à 20 reprises de répéter son action pour les photographes, échouant systématiquement, même devant des buts vides !
Le ballon devait être similaire à celui de l’illustration et sa légère déformation
à la fin du match expliquerait peut-être sa déviation, qui ne serait donc pas attribuable aux seuls talents d’Orsi.
1938 France  
Lors de cette édition, les Italiens, tenants du titre, affrontaient les majestueux Hongrois en finale à Paris.
Dynamiques, ils mirent en œuvre des tactiques modernes, qui faisaient apparaître les Hongrois statiques même si ceux-ci parvinrent à marquer deux buts. L’Italie menait déjà 3-2 grâce à de belles actions au centre et sur les ailes, lorsqu’à dix minutes de la fin, après une habile circulation du ballon, l’avant-centre Piola envoya le cuir dans les filets sur une talonnade de Biavati, portant le score à 4-2.
Un an plus tard, la France était en guerre et douze années allaient s’écouler avant qu’une nouvelle édition de la Coupe du Monde de la FIFA n’ait lieu. Comme lors des deux finales précédentes, le ballon, de fabrication locale, était en cuir marron et constitué de 12 panneaux.
1950 Brésil  
Pour l’édition de 1950 – la première d’après-guerre – aussi, le ballon était un ballon traditionnel de fabrication locale constitué de 12 panneaux, mais dont les arêtes avaient été arrondies, pour réduire la tension sur les coutures.
L’un des temps forts de cette compétition fut le match entre les géants anglais et les États-Unis à Belo Horizonte. À l’époque, le football (« soccer ») était un sport très confidentiel aux États-Unis mais cela n’empêcha pas les Américains de créer la surprise en battant les Anglais 1-0.
L’événement fit tellement sensation que le ballon du match fut gardé en souvenir. Il est aujourd’hui exposé au panthéon du football à Oneonta, dans l’État de New York, aux États-Unis. La finale réserva une autre surprise avec la victoire 2-1 de l’Uruguay sur le Brésil, pays organisateur, contre toute attente.
1954 Suisse  
La Hongrie avait déjà 2 buts d’avance au bout de 8 minutes lors de la finale à Berne, mais dans les huit minutes qui suivirent, la RFA parvint à égaliser. Malgré la pluie diluvienne qui s’abattait sur les joueurs et sur le public, le gardien allemand Turek, en pleine forme, contrait tous les tirs sur le terrain glissant.
À 5 minutes de la fin, Schäfer centra le ballon dans la surface de réparation. Celui-ci fut réceptionné par Rahn qui partit en courant, sembla s’emmêler et tira du gauche devant le gardien hongrois Grosics impuissant, portant le score à 3-2 pour l’Allemagne.
Il faut dire que la mauvaise forme de Puskas, le grand buteur gaucher des magiques Magyars, ne les a pas aidés à éviter cette défaite – la seule qu’ils aient essuyée entre 1950 et 1956. Le modèle du ballon de cette finale mémorable, constitué de 18 panneaux, fut repris lors des éditions suivantes, jusqu’en 1966.

Ballon 1958
1958 Suède
Si le record des 13 buts inscrits par le Français Just Fontaine au cours de cette compétition est toujours inégalé, ce furent le Brésil et la Suède, pays organisateur, qui se qualifièrent pour la finale à Stockholm.
La Suède ouvrit le score à la surprise générale mais Garrincha, dribblant miraculeusement deux défenseurs, permit à Vava d’égaliser immédiatement. Vingt minutes plus tard, Vava marquait un nouveau but. C’est alors que Pelé, âgé de seulement 17 ans, bloqua le ballon de la cuisse, le fit tournoyer au-dessus de sa tête et, en se retournant à la vitesse de l’éclair, marqua le troisième but sur une volée. Il réussit ensuite le doublé, sur une tête majestueuse. Le Brésil gagna 5-2 et commença à s’imposer comme la plus grande nation de football mondiale, avec dans ses rangs celui qui allait être sacré meilleur joueur de tous les temps.
Le ballon était de nouveau constitué de 18 panneaux, cousus pour la première fois en point zigzag afin de réduire la tension sur les piqûres.

Ballon 1962
1962 Chili
Les ballons prévus pour la Coupe du Monde de la FIFA de 1962 au Chili étaient loin de remplir les critères européens. Ils absorbaient l’eau par temps humide et se décoloraient sous l’effet du soleil. Avant le coup d’envoi du match d’ouverture entre le Chili et la Suisse, l’arbitre anglais Ken Aston, horrifié par l’inspection du ballon, en fit venir un autre, qui n’arriva cependant qu’à la cinquante-cinquième minute. Lors de la plupart des autres matches de la compétition, les ballons locaux furent remplacés par des ballons européens.
En finale, le Brésil, tenant du titre, rencontra les outsiders tchécoslovaques à Santiago. Les Tchèques ouvrirent la marque mais leur gardien Schroif, pourtant considéré comme l’un des meilleurs de la discipline, leur fit gravement défaut. Il laissa tout d’abord Amarildo trouver le chemin des filets d’un angle totalement improbable, se laissa ensuite tromper par Zito puis, après avoir repoussé un centre prometteur de Djalma Santos, relâcha le ballon dans les pieds de Vava qui n’eut plus qu’à le pousser dans les filets pour offrir la victoire aux Brésiliens sur un score de 3-1.
1966 Angleterre
Pour la Coupe du Monde de la FIFA organisée en Angleterre en 1966, la Fédération de Football Anglaise organisa un concours entre les plus grands fabricants pour choisir le ballon de la compétition et les invita, à cette fin, à fournir un ballon sans marque distinctive.
Slazenger, basé à Dewsbury dans le Yorkshire, faisait partie des concurrents. Malcolm Wainwright, alors âgé de 32 ans, considéré comme le meilleur couseur de l’entreprise où il travaillait depuis l’âge de 15 ans, fut chargé de réaliser le ballon modèle. « J’ai fabriqué une vingtaine de ballons au total », affirme-t-il. « C’étaient des ballons constitués de 24 panneaux, soit six bandes de respectivement quatre panneaux de cuir. Les parties centrales des bandes étaient renforcées par une couture supplémentaire à angles droits, pour plus de solidité. On m’a demandé d’y apporter un soin particulier. »
« Le directeur pesa les ballons et les contrôla visuellement. Son expérience lui permettait de voir du premier coup d’œil si le ballon était parfaitement sphérique et si les coutures étaient parfaites ou non. Il sélectionna le meilleur et l’envoya à Londres. »
Les ballons furent numérotés et alignés sur une table, au siège de la FA à Londres. Ils furent examinés par des spécialistes qui contrôlèrent différents aspects tels que la circonférence, la perte de pression, le poids ou le rebond. Celui de Slazenger fut retenu.
Wainwright et sept autres couseurs furent alors chargés de coudre les 300 ballons commandés pour la Coupe du Monde de la FIFA 1966. Chacun d’eux inscrivit son nom à l’intérieur de ses ballons. En effet, les vessies étaient insérées dans les ballons par d’autres ouvriers. Comme les couseurs étaient payés à la pièce, il était important qu’ils récupèrent leurs propres ballons pour effectuer la couture finale.
Le ballon utilisé lors de la finale de 1966, qui se solda par une victoire 4-2 de l’Angleterre sur la RFA, disparut pendant plusieurs années. Il aurait dû revenir à Geoff Hurst, le seul joueur qui ait marqué trois buts lors d’une finale de Coupe du Monde de la FIFA, mais il finit entre les mains du joueur ouest-allemand Helmut Haller. Le fils de celui-ci aurait donc joué avec dans le jardin pendant plusieurs années. Il est aujourd’hui exposé au Musée national du football à Preston, en Angleterre, et conserve à l’intérieur le nom de celui qui l’a cousu, comme un précieux secret.

Ballon 1970
1970 Mexique
L’édition de 1970 au Mexique vit s’ouvrir l’ère adidas, qui perdure encore aujourd’hui. L’équipementier allemand devint alors fournisseur officiel des ballons de la Coupe du Monde de la FIFA. Pour la première fois aussi, le ballon reçut un nom, « Telstar », comme le petit satellite de communication sphérique qui avait été lancé depuis la Floride en 1962, rendu célèbre dans le monde entier par le tube du même nom de « The Tornados ». Le ballon en cuir, constitué de 20 hexagones blancs et de 12 pentagones noirs, était la parfaite réplique du satellite qui retransmettait les matches de la compétition. De nombreux designs remplacèrent par la suite celui du « Telstar », mais c’est celui-ci qui, invariablement repris par les artistes, les graphistes et les illustrateurs de bande dessinée, incarne à tout jamais le ballon de football. adidas fournit seulement 20 ballons pour la compétition finale, mais 600 000 ventes auraient été réalisées après la compétition.
En finale s’affrontèrent le Brésil et l’Italie, qui cultivaient deux styles opposés, offensif pour le premier, défensif pour le second. Le Brésil ouvrit la marque sur une tête spectaculaire de Pelé. Une talonnade désinvolte de Clodoaldo permit à l’Italie d’égaliser, mais Gerson redonna l’avantage au Brésil grâce à un tir rasant qui porta le score à 2-1. Jairzinho, seul joueur auteur d’un but à chaque match, trouva la lucarne pour un troisième but avant que le capitaine Carlos Alberto n’enfonce le clou d’une frappe puissante et splendide.
En remportant pour la troisième fois le titre de champion du monde, les Brésiliens gagnèrent le droit de conserver définitivement le trophée Jules Rimet.

Ballon 1974
1974 République Fédérale d’Allemagne
Lors de l’édition de 1974 en République Fédérale d’Allemagne le « Telstar » fut repris sous la forme du « Durlast ».
En finale, le pays organisateur affronta les Pays-Bas, l’équipe la plus talentueuse du moment. Après une entame spectaculaire – un raid solitaire d’un bout à l’autre du terrain – le grand Johan Cruyff fut taclé par Hoeness dans la surface de réparation.
Neeskens convertit le coup franc alors que les Allemands n’avaient pas encore pu toucher la balle. Obtenant à leur tour un penalty à la suite d’une faute de Wim Jansen sur Paul Breitner, ceux-ci commencèrent par égaliser 1-1 avant que Müller ne scelle la victoire sur une passe de Bonhof, marquant son 68e but en sélection nationale et permettant ainsi à Franz Beckenbauer, autre grande star du football allemand, de soulever enfin le trophée de la Coupe du Monde de la FIFA après deux tentatives manquées.

Ballon 1978
1978 Argentine
Chez adidas, la tradition de donner un nom aux ballons de la Coupe du Monde de la FIFA était désormais bien ancrée, et celui d’Argentine 1978 fut baptisé « Tango », par référence au pays organisateur. Les pentagones laissèrent aussi pour la première fois la place aux triades.
L’équipe organisatrice arriva sur le terrain avec cinq minutes de retard pour disputer la finale à Buneos Aires, ce qui mit les Néerlandais en fureur et les amena à troquer leur « football total » contre un football aussi agressif que celui des Argentins.
Kempes fit la différence en marquant deux buts. Le deuxième, marqué dans les prolongations, tint le public en haleine puisqu’il lui fallut dribbler devant deux défenseurs, faire face à la sortie du gardien, puis devancer encore deux défenseurs qui revenaient pour faire entrer le ballon dans les buts. Luque fut l’auteur du but final, qui porta le score à 3-1.
Si cette deuxième défaite consécutive en finale de Coupe du Monde de la FIFA gagna aux Pays-Bas la sympathie du monde entier, les Argentins eurent quant à eux le bonheur de soulever la coupe dans les airs sous une pluie de serpentins bleus et blancs.

Ballon 1982
1982 Espagne
Le « Tango España » conçu pour Espagne 1982 fut le premier modèle alliant le cuir véritable et le cuir synthétique. Son revêtement en polyuréthane améliorait son étanchéité.
Nul ne peut accuser l’Italie de s’être reposée sur son exceptionnel gardien Dino Zoff, âgé de 40 ans, lors de la finale contre l’Allemagne, qui finit par succomber à la pression constante de son adversaire.
À la 59e minute, Paolo Rossi qui avait déjà marqué 5 buts lors des deux précédents matches, donne la victoire à l’Italie en marquant sur un centre de Gentile. L’Italie gagna 3-1 en se payant le luxe de manquer un penalty!

Ballon 1986
1986 Mexique
L’ « Azteca » était un tout nouveau modèle, le premier ballon entièrement synthétique, composé de différentes couches qui lui conféraient chacune une propriété différente, telle que la résistance, l’indéformabilité ou l’imperméabilité. Il se distinguait également par son design totalement novateur, des triades à la manière d’une fresque aztèque.
La finale eut lieu entre une équipe allemande très combative, dirigée par l’ancien capitaine Franz Beckenbauer et une Argentine inspirée.
La victoire semblait acquise à l’Argentine qui menait 2-0 en deuxième période, mais s’arc-boutant sur sa détermination, l’Allemagne parvient à égaliser à la 82e minute – comme elle l’avait déjà fait en finale de Coupe du Monde.
Portée par le public, l’Argentine monta à l’assaut et Burruchaga, sur une passe tout en finesse de Maradona, porta le score à 3-2 en envoyant le ballon dans la lucarne de Schumacher.
Sans marquer directement, Maradona montra clairement, lors de cette finale, qu’il était le meilleur joueur mondial du moment.

Ballon 1990
1990 Italie
Dans les triades de l’« Etrusco » figuraient des têtes de lion étrusques. Il s’agissait de nouveau d’un ballon composé de plusieurs couches entièrement synthétiques qui lui conféraient différentes propriétés. Celle en latex lui donnait la stabilité nécessaire et lui permettait de résister aux déchirures, celle en néoprène assurait son étanchéité, quant à la couche extérieure en polyuréthane, elle lui permettait de résister à l’abrasion et assurait un rebond parfait.
Cette nouvelle rencontre de l’Argentine et de la République Fédérale d’Allemagne, en Coupe du Monde de la FIFA ne fut qu’une pâle réplique de la précédente.
L’unique but de ce match très décevant fut marqué par Brehme, sur coup franc, à la 85e minute, après une faute sur Völler.
Deux Argentins furent expulsés : Monzon, après avoir taclé Klinsmann et, à la 87e minute, Dezotti pour avoir essayé d’arracher le ballon à Kohler, qui selon lui jouait la montre. Déjà sacré champion du monde comme joueur, Franz Beckenbauer le devint ainsi également comme sélectionneur, ce qu’une seule personne avait réussi avant lui.

Ballon 1994
1994 États-Unis
Le ballon fut baptisé « Questra » par référence à la « quête de stars » des États-Unis, et des étoiles furent intégrées dans ses triades. Il avait été fabriqué en France, puis soigneusement testé par les équipes et les joueurs à la fois en Europe et aux États-Unis. Il était composé de cinq matériaux différents, recouverts d’une couche extérieure résistante mais élastique, en polyuréthane.
Affrontant l’Italie en finale – un remake de 1970 – le Brésil tenta cette fois-ci vainement de percer la défense italienne. Au bout de 120 minutes de jeu, le score était toujours nul et vierge, notamment parce que Roberto Baggio, l’attaquant phare de l’Italie – quasiment le seul à avoir marqué lors des matches précédents – victime d’un claquage, n’était pas au mieux de sa forme.
Pour la première fois, une finale de Coupe du Monde se décida donc aux tirs aux buts. Dans le camp brésilien, Marcio Santos avait manqué son tir, tout comme Baresi et Massaro du côté italien. Baggio savait qu’il devait absolument marquer mais son tir s’envola au-dessus de la barre de Taffarel et les Brésiliens retrouvèrent leur titre de champions du monde.

Ballon 1998
1998 France
Le « Tricolore » utilisé en 1998 fut le premier ballon coloré conçu pour la Coupe du Monde de la FIFA. Ses triades intégraient certains symboles typiques du pays organisateur, la France, à savoir le coq, le TGV et la turbine. Le ballon était à base de « mousse syntactique », un matériau totalement nouveau qui lui assurait une meilleure compression et un rebond plus explosif que les matériaux traditionnels. La mousse était constituée de microbilles de gaz qui assuraient une distribution régulière de l’énergie à chaque frappe.
Cette finale entre le tenant du titre et le pays organisateur était très attendue mais l’équipe brésilienne qui pénétra sur le terrain semblait n’être que le reflet d’elle-même, à commencer par son joueur vedette Ronaldo.
La France était déterminée à décrocher la victoire devant son public, et elle la conquit presque avec facilité grâce aux deux têtes du futur Joueur Mondial de la FIFA 1998, Zinédine Zidane.
Emmanuel Petit porta le score à 3-0. Ainsi, la France, patrie de Jules Rimet, le fondateur de la Coupe du Monde de la FIFA, et semi-finaliste malchanceuse à la fois en 1982 et en 1986 vit-elle sa persévérance récompensée.

Ballon 202
2002 Corée/Japon
Le « Fevernova », ballon de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002, était l’aboutissement de trois ans de recherche du centre technologique adidas de Scheinfeld, dans le sud de l’Allemagne, pour améliorer le « Tricolore ». Il était composé de six couches, à savoir une vessie en latex naturel, recouverte d’un tricot Rachel à trois fils, puis d’une mousse syntactique, d’une couche en polyuréthane, d’un vernis de protection iriodine et pour finir, d’un fil transparent en polyuréthane, résistant à l’abrasion. Il ne comportait plus que deux grandes triades isolées dont les pointes formaient des flèches tournées dans le sens des aiguilles d’une montre, dans les tons de gris, rouge et or. Quant au fond blanc traditionnel, il avait évolué vers un ton champagne. Plus de 2 500 ballons furent fabriqués pour la finale et on estime à six millions le nombre de ces ballons high-tech et de leurs répliques qui furent vendus dans le monde.
À Yokohama, La finale opposait les deux pays le plus souvent sacrés champions du monde, à savoir le Brésil et l’Allemagne. En marquant deux buts en deuxième période, Ronaldo offrit au Brésil sa cinquième étoile et exorcisa ainsi les vieux démons de la finale de France 98. Lors de ce combat de titans équilibré, le talent individuel de Ronaldo fit la différence.

Ballon 2006
2006 Allemagne
Plus de trois ans de recherche et de développement avaient été nécessaires pour concevoir adidas Teamgeist™, le ballon le plus performant de toute l’histoire de la marque. En offrant une qualité et une performance identique à chaque frappe, ce ballon révolutionnaire qui ne comptait plus que 14 panneaux permit aux joueurs de montrer tout leur talent.
Le nouveau ballon avait été testé sous toutes les coutures, tout d’abord en laboratoire par les spécialistes d’adidas, dans les conditions les plus rudes possibles, puis sur le terrain, avec le concours de joueurs et de clubs professionnels. Des tests complémentaires avaient également été réalisés avec le groupe de recherche en technologie du sport de l’université de Loughborough, l’un des leaders mondiaux dans ce domaine. Ces tests avaient confirmé que le ballon adidas Teamgeist™ était plus rond, plus précis et plus régulier que tous ceux des principaux concurrents.
L’Italie remporta son quatrièmement titre mondial en battant la France aux tirs au but à Berlin. Si, du côté français, le geste marquant de cette finale reste le coup de boule qui a valu un carton rouge à Zinédine Zidane, on se souviendra du triomphe de l’Italie comme d’un succès collectif, pas moins de dix joueurs ayant marqué pour l’Italie durant cette compétition.

Ballon 2010
2010 Afrique du Sud
Adidas Jabulani est le ballon officiel de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.

 Evolution des ballons de la coupe du monde de la FIFA
Depuis 1970, l'équipementier sportifAdidas, fournisseur exclusif pour la coupe du monde, fourni un ballon spécifique pour chaque compétition.

Coupe du monde Nom du ballon Fabricant officiel Remarques

Chili 1962 Les ballons prévus n'avaient pas la qualité des ballons alors utilisés en Europe. Ils absorbaient l'eau et se décoloraient sous le soleil. Lors du match d'ouverture, l'arbitre fit remplacer le ballon et la plupart des autres matchs se jouèrent avec des ballons européens apportés par les équipes.

Angleterre 1966 "Special Edition" Slazenger Fabriquant anglais sélectionné par la Fédération anglaise de football avant la compétition. Il fabriqua un ballon constitué de 24 panneaux de cuir en bande groupés par 4. La bande centrale de chaque groupe était renforcée par une couture supplémentaire à angle droit.

Mexique 1970 Telstar Adidas Le premier ballon avec des formes blanches et noires utilisé pour une phase finale de coupe du monde de football.

Allemagne 1974 Telstar Durlast Adidas

Argentine 1978 Tango Adidas Introduction d'un nouveau design avec des "triades" donnant l'illusion qu'il est composé de 12 cercles. Ce design durera une vingtaine d'année. Un des ballons les plus populaires.

Espagne 1982 Tango España Adidas Amélioration annoncée de sa résistance à l'eau par un assemblage caoutchouté mais connaitra des problèmes de résistance et devra être changé quelquefois plusieurs fois pendant les matches
Dernier ballon en cuir véritable.

Mexique 1986 Azteca Adidas

Italie 1990 Etrusco Adidas

Etats-Unis 1994 Questra Adidas

France 1998 Tricolore Adidas Premier ballon avec plus de deux couleurs utilisé pour une phase finale de coupe du monde. Dernier à utiliser le design du Tango.

Corée-du-Sud/Japon 2002 Fevernova Adidas

Allemagne 2006 Teamgeist 
("esprit d'équipe")
Teamgeist Berlin (uniquement pour la finale) Adidas Le Teamgeist est un ballon a "seulement" 14 faces. Chaque match de la phase finale a ses propres ballons, avec date du match, stade et équipe imprimés sur les ballons.
Pour la finale, des ballons nommés "Teamgeist Berlin" sont de couleur doré.

Afrique du Sud 2010 Jabulani(Le mot jabulani  signifie "fête" ou "célébrer" en langue zoulou). Adidas Le ballon est habillé de quatre triangles colorés, inspirés de la culture sud-africaine, qui reposent sur un fond blanc. Critiqué par certains gardiens pour sa trajectoire flottante et fluctuante.


Sources : Wikipedia, FIFA, Adidas,Globo. Crédits images : Globo

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