The permanent party se pose deux questions que je me posais : comment se fait-il que le parti communiste chinois soit toujours solidement au pouvoir après tous les dégâts qu’il a commis, et comment peut-il encore s’appeler « communiste » ?
Pour la seconde, réponse élégante : c’est le parti qui définit ce que signifie « communisme ».
En dépit d’une sorte d’économie de marché, la Chine semble totalement sous son contrôle. Ses représentants dirigent les entreprises, et l’armée est là pour le protéger. La corruption même serait « la colle qui rend solidaire le système ». D’où « paradoxe fondamental » : « Qu’un parti fort et tout puissant donne un gouvernement faible et des institutions douteuses ».
Il semblerait que le changement qui s’annonce (une économie tirée par la consommation intérieure et protégée par un système de sécurité sociale), ne puisse se faire sans « s’en prendre aux intérêts acquis qui profitent actuellement des distorsions ». Changement délicat, vraisemblablement…