Le 8 décembre, Jean-Philippe Pineault signe dans le Journal de Montréal un article sur les enfants de la DPJ. Pour réaliser ce reportage, pendant une semaine, un journaliste du Journal de Montréal prend le rôle d’un intervenant.
Je suis obligé de me questionner sur l’impact d’un tel reportage sur des jeunes de 6 à 12 ans. Le Centre jeunesse ou le reportage est réalisé est nommé. Je ne le renommerai pas ici pour éviter d’en rajouter. On y parle du vécu de ces jeunes, de leur comportement… En lisant le reportage, ils vont se reconnaître. On présente les jeunes comme étant les plus “poqués” de la DPJ. En lisant le reportage, ces jeunes vont se reconnaître.
Ces jeunes ont déjà assez souffert. Est-ce utile de les traiter de: jeunes les plus “poqués”? Je suis convaincu que les lecteurs du Journal de Montréal sont assez intelligents pour comprendre la situation sans qu’on mette une étiquette sur ces jeunes.