Chanson minimaliste phénoménologique
Chanson bi-fluorée, sans plus. Des têtes pas raides. Paroles qui paraissent faciles. Paraissent. Il n'y a plus de sillons pour écouter ces chansons, plus que des pirates inconsistants.
Le plus important, c'est la surface qui nous entoure, nos pensées minimales, aussi. Les dieux des petits riens. On se promène comme ça, par hasard, amnésiques volages, errances pépères. A vélo, à pied. Au gré des mots, des notes.
On dénote. A cheval sur la fragile assurance du temps de nos vies et des contretemps aussi qui, par des passages si doux parfois, si essentiellement anodins, nous irradient, si loin, si proche, si au milieu de tout ce qui nous inonde de bonheur. Une petite chanson qui nous désarme par son petit bonheur immense.
Un rayon de soleil dans la rue. Un instant, unique et inoubliable.