Les médias seraient ils complices du pouvoir ? C’est la question récurrente qui ressurgit généralement en l’absence d’actualité. Paradoxalement en période de tension, l’on ne traite plus de ce sujet. J’ai pourtant le sentiment que c’est « à chaud » sous la contrainte de l’évènement qu’il serait utile de rappeler combien nous sommes sous influence des médias officiels.
Le premier serait certainement l’immoralité de ces ministres. Pas tous, généralement des seconds couteaux, de ceux qui de manière quelque peu immérité se retrouve dans des sphères de décision qui les dépasse. Prenez le cas de R.BACHELOT. Un profil ambitieux habillé dans un marshmallow rose de naïveté qui la rendrait presque attachante. En réalité une incompétente (maintes fois embourbée dans des sujets majeurs concernant notre santé) doublée d’une manipulatrice hors pair ; Le placement abusif et immérité de son fils « diplômé » d’une école d’art au sein des hauts fonctionnaires de son ministère n’est que la partie visible d’un iceberg. Une manière maladroite de garantir des revenus à l’un de ses proches.
Ce sujet n’est, en effet, qu’un exemple de la cupidité des membres de ce gouvernement. Dans le même temps nous apprenons que F. AMARA contribue à chasser
l’exclusion des banlieues en hébergeant luxueusement frères et cousins dans un appartement de fonctions qu’elle n’occupait pas personnellement pour « convenance personnelle ».
Il faut bien l’avouer la crise du logement à Paris touche toute les couches de la population et il ne semble pas que nos secrétaires d’états échappent à ces difficultés. Regardez ce pauvre
Ch. ESTROSI ; pour loger sa fille il est contraint de lui « céder » une « soupente » dans le 7éme arrondissement. Un discret logement étudiant ayant approximativement une
valeur locative de 2000€ mensuel…l’obligeant à se réfugier à Bercy dans un appartement de 120 m2 avec vue sur la Seine mis gracieusement à disposition du malheureux. J’en pleurerais. L’on
comprend mieux les motivations d’A. JOYANDET qui préfère investir dans l’agrandissement (immodéré) de sa résidence secondaire de GRIMAUD en falsifiant un permis de construire. Le même secrétaire
d’état qui s’autorise des vols privés à 116 000 € pour assister à une réunion en Martinique.
Pour les membres du gouvernement issus de Paris et de sa banlieue ouest le logement est accessoire et l’on préfère favoriser les attributs du pouvoir avec 12 000€ de cigares pour l’un (Ch. BLANC) et 9 500€ de complément mensuel de retraite pour l’autre (Ch. BOUTIN).
La dernière connue (mais il y en aura d’autres…) étant celle de E. WOERTH qui voudrait nous faire croire à son désintérêt dans les fonctions de sa femme. Comme si l’employeur de cette dernière n’avait pas été « sous influence » dans la mise en situation de cette épouse de Ministre (du Budget à l’époque) auprès de la première fortune de France Mme BETTENCOUR. Il s’agit d’un conflit d’intérêt qui n’échappe pas aux juristes.
Les «petits plaisirs entre amis» sont autant de casseroles tintinnabulantes aux fesses de ce gouvernement. Tout cela pourrait passer pour secondaire si la France était en parfaite santé économique et les Français en situation confortable. Mais ce n’est pas le cas ; l’absence totale de réalisme politique accentue l’immoralité de l’appareil politique. Dans la plupart des pays démocratiques le pouvoir serait désintégré... Pas chez nous. Grâce à une poignée de journalistes à la botte du gouvernement nous concentrons notre attention sur les turpitudes de quelques footeux…avant de passer à la nécessaire période estivale qui transforme le meilleur des syndicalistes révolutionnaires en un parfait doryphore de nos plages ensoleillées.Ainsi va la France; un pays donneur de leçon en Afrique...