(El Juli, Dax - septembre 2008)
C’est un édito récent de Marc Lavie dans Semana Grandesur l’ ostracisme du tendido 7 à Madrid envers El Juli qui me pousse à une réflexion plus générale sur certains aficionados et leurs opinions vis à vis de certaines figuras.
Nul n’est obligé d’aimer la tauromachie de José Tomas, d’ El Juli; de Ponce, de Morante ou de Castella. Mais de là à dire que ces types ne valent rien, que ce ne sont que des tricheurs, qu’ “ils font gerber”(sic), qu’ on ne comprend pas pourquoi les gens vont les voir…
Oui, ces figuras (liste pas forcément exhaustive) sont de grands maestros qui marqueront leurs époques : On est pas au sommet pendant 10 ans ou même plus si l’ on a tous ces défauts trouvés par certains intégristes (oui, je sais le mot n’est pas accepté par eux).
Oui on peut leur trouver des défauts (comme par exemple pour moi ne pas aimé le comportement diva de Tomas, le julipie d’ El Juli, le sitio de Ponce, l’ irrégularité de Morante, ou le répétitif de Castella). Mais de là à les débiner, à les siffler, comme le tendido 7 dés qu’ El Juli sort en piste !!!!!
Ils ont tous prouvé que c’ étaient des grandes figuras, par leurs triomphes, certains de leurs combats, leurs blessures même !
Alors assez de n’ encenser qu’ une forme de corrida ségrégationniste, si on veut qu’ elle continue à vivre avec ceux qui remplissent les arènes.
En conclusion, une belle formule de Jacques Durand (qui que je sache n’est pas un “touriste” des arènes : “Dans toutes les corridas de toros on rencontre cinq ou six “petits malins” qui regardent de haut et avec mépris des milliers d’ “idiots”. N’ en faites pas partie”.