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Le « passage » à l’heure d’été

Publié le 25 juin 2010 par Greg Catel

Dans la section, je vous raconte ma vie, je viens de terminer mes quatre jours de formation "Les techniques de rédaction journalistiques". Une formation enrichissantes, de belles rencontres, et un exercice de reportage "sur le terrain" ce matin. J'ai choisi de me promener du côté du Passage des Panoramas, rue Montmartre. Donc, reportage !

Passage

Le « passage » à l’heure d’été

Enfin l’été ! Il fait beau, presque chaud. Je remonte la rue Montmartre.
C’est vendredi, juste avant midi et je flâne. Devant moi, deux japonaises accompagnées d’une petite fille brune font de même.
Elles s’arrêtent, lèvent la tête. Nous sommes devant le 151. Le Passage des Panoramas. Elles hésitent. De ce côté, le passage est un peu sombre, étroit, décoré de graffitis. Presque sale. Elles entrent. Je les suis.
Je passe devant « La Cantine ». Un espace de travail collaboratif, pour se réunir, parler solidaire ou nouvelles technologies. Derrière la vitre, un petit groupe est attentif. Assis sur des fauteuils club orange, portables sur les genoux, ils écoutent un homme un peu âgé.
Les japonaises s’enfoncent dans le passage.
Une parisienne, grande, lunettes de soleil sur la tête, me dépasse en trottinette. Elle sursaute. Des ouvriers sont entrain de démonter une vitrine à grands coups de marteaux qui résonnent sous la voûte. La parisienne évite de justesse le cuisinier d’un restaurant chinois encore vide. Il est assis, sur le rebord de la devanture d’une échoppe de cartes postales, « Aux Collectionneurs ».

On avance. A droite, la galerie est plus lumineuse, un peu plus fréquentée. Un patron de restaurant s’applique à écrire la carte du jour sur une ardoise tout en discutant avec un collègue. « Tous des cons ! Les joueurs, Domenech, Bachelot ! Ça me gave ! ». L’autre rigole.
Une assiette Libanaise à 8.50 euros, un Tandoori à 6. Chez « L’Ami Marco », le poulet est bio. Les nappes sont à carreaux, les serveuses mettent le couvert. « Tu peux passer l’éponge sur les chaises ? Ils vont arriver ! ».
On vend des jouets manufacturés du siècle dernier, des jambes de poupées dépareillées.
Au bout de la galerie, de l’autre côté de la rue, un autre passage. Mais elle a raison la serveuse. Les affamés vont arriver. Et puis, j’ai perdu mes japonaises. Je reviendrai.

GC.


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