Le foot à la rue. A qui la faute ?

Depuis le grand crash on n’en finit pas de trouver des coupables.
  En premier lieu évidemment Domenech parce qu’il est le coupable idéal.
  Ensuite le bon Président Escalette parce qu’il incarne un mode de gouvernance du sport qui irrite tout le monde.
  Enfin les joueurs parce qu’ils sont incapables de gagner un match. Et qu’ils se comportent comme des moins que rien.

Et si finalement le coupable numéro 1 du fiasco français c’était tout simplement la formation ?

  Celle qui prétend être une référence dans le monde mais qui n’a gagné aucun titre depuis 2005 pendant que l’Allemagne et la Suisse remportaient les lauriers.
  Celle qui, Platini et Zidane excepté n’a accouché d’aucune star. Seulement des talents individuels exportés très tôt à l’étranger dont beaucoup sont là pour faire le nombre dans l’effectif des grands clubs.

Oui, si le coupable c’était la formation ? Celle qui ne forme pas des footballeurs mais des joueurs de ba-balle qui n’en finissent pas de se faire des passes en marchant, qui sont formatés pour marquer en entrant dans le but avec le ballon. Des footballeurs qui sont incapables d’un tir cadré à 30 mètres du but. Ou de reprendre des centres de la tête pourtant bien grosses.

Un exemple qui en dit long sur les insuffisances de notre direction technique nationale. Voyez l’Algérie, 23 sélectionnés, 15 joueurs issus de la formation française, pas un but marqué en 3 matches pendant cette première partie du Mondial.

A moins que le coupable finalement soit le ballon. Au point où on en est dans l’escalade de la connerie je m’attends à ce que les états généraux demandés par le Président de la République renvoient la responsabilité de la crise sur ce ballon qui n’est pas fait pour mettre en valeur notre football.

En attendant, devant la piètre qualité du jeu made in France je reprends à mon compte ce voeu que j’ai entendu un jour : "Les matchs de football devraient toujours commencer par les tirs au but. Comme ça on gagnerait du temps."