Gay pride

 

 
Marronnier : Au fig., JOURN. Article de circonstance publié traditionnellement à certaines dates.
 
 
Une gay pride de plus. Cela ne sera jamais que la vingt-neuvième marche à laquelle je participe, ce qui donne année après année, une certaine mesure de l'évolution des choses. Après des débuts militants aléatoires (1), la rebaptisée marche des fiertés est devenue un rituel 1^er mai pédé(e). Comme tous les ans, chacun se plaint. Ceux qui n'y sont pas allés trouvent que la marche renvoie une mauvaise image, que les slogans sont négatifs (ils ne les connaissent pas puisqu'ils n'y étaient pas, mais ils supposent que) ; ceux qui sont allés trouvent qu'il y avait trop d'hétéros, trop de pub, pas assez de ceci ou de cela. Il doit sans doute être honteux de dire qu'on y est allé et que l'on a aimé sentir cette bonne humeur dans une foule de toutes sexualités, de tous âges et toutes conditions.
 
A vrai dire je ne peux pas dire que j'aime ou non la gay pride, cette question, formulée ainsi, est assez vaine. En revanche le symbole ne m'est pas indifférent, aussi pour illustrer ce post annuel, j'ai choisi la photo de l'agression de Peter Tatchell  lors d'une ancienne tentative de gay pride à Moscou. Pour ne pas casser l'ambiance, j'aurais bien mis un cliché plus glamour de jeunes gens avantageux, mais le temps de faire la mise au point, mes photos ne montrent que des dos...
 
 
 
(1) On lira avec intérêt l'historique mis à jour et bien documenté des premières gay prides parisiennes sur hexagone gay.