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Coupe du Monde : quand la logique triomphe

Publié le 28 juin 2010 par Ruddy V / Ernst Calafol

Coupe du Monde : quand la logique triompheLes Argentins sont venus à bout de Mexicains vaillants, mais puérils en défense. Le premier but est bien entaché d’un hors-jeu, mais l’Albiceleste dominait les débats.

David ne vient pas toujours à bout de Goliath. De temps en temps, le second colle une beigne au premier et le laisse KO sur le bord de la route. C’est à peu près ce qui est arrivé au Mexique en huitième de finale face à l’Argentine.

Indiscutablement, l’équipe de Javier Aguirre a joué avec beaucoup de bravoure. Mais elle a manqué en début de match les deux coups de fronde qui auraient pu changer les choses. Le premier : une lointaine frappe qui termine sur la barre transversale et non au fond des filets. Le second : un tir qui frôle le poteau droit du gardien argentin Romero, mais du mauvais côté. La sanction n’a pas traîné. L’ogre argentin a repris ses esprits, est entré dans son match et a assommé le lutin mexicain en trois coups : Higuain et Tévez deux fois. La messe était dite à la 51ème minute.

On pourra évidemment épiloguer sur le premier but argentin, entaché d’une nette position de hors jeu de Carlos Tévez. Mais au final, la logique triomphe. Les joueurs d’Aguirre n’ont pas fait preuve de la maturité nécessaire pour réagir après ce « hold up ». Celui-ci arrive du reste après une perte de balle stupide de la défense mexicaine. Impardonnable face à des joueurs de l’accabit de Messi (qui a d’ailleurs été plusieurs fois en mesure de saler un peu plus l’addition…). Et que dire du second but! La boulette du pauvre Osorio coûte très cher. Très clairement : une balle de 2-0, donc de break.

Un Mexique à réaction… tardive

Enfin et surtout, la remontée mexicaine arrive trop tard. En marquant à la 71ème minute, Hernandez sauve l’honneur (qui plus est de belle manière) mais pas son équipe. Celle-ci est incontestablement flouée sur le premier but, mais elle est en grande partie responsable de son sort. L’Argentine n’a pas volé sa victoire. L’Albiceleste, que l’on dit si douée en attaque, a su se muer en une implaccable machine à défendre pour contrer les assauts adverses. Et sur les contres, elle a fait parler la poudre grâce à la vélocité de ses attaquants. Ceux-ci, par leurs accélérations, ont fait plâner une menace permanente sur l’arrière garde mexicaine. Ce qui a notamment permis à Tévez de signer l’un des plus beaux buts de cette Coupe du Monde.

Coupe du Monde : quand la logique triomphe
 

Une fois encore, cela n’enlève rien à la vaillance des « Aztèques », qui ont le mérite de s’être battu jusqu’au bout, comme les Américains la veille. Mais incontestablement, c’est bien la sélection de Diego Maradona qui mérite le plus les quarts de finale. C’est forcément cruel pour cette belle équipe mexicaine. Mais ne vient pas à bout de Goliath qui veut.

Pour L’Equipe, « L’Argentine était supérieure »

Crédit photo : leah.jones / Flickr



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