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Pour Gebre aussi c'est dur

Publié le 23 avril 2007 par Pascal Boutreau

Ces deux là, on n'a pas finit de les voir dans les semaines à venir. Et tant mieux. Dimanche, Nadal a encore donné la leçon à Roger... Deux sets secs sans que le Suisse ne puisse trouver la moindre solution. Le pire dans tout ça, c'est que Federer a parfois semblé résigné... Voilà désormais l'Espagnol à 67 victoires d'affilée sur terre battue. Plus de deux ans sans avoir subi la moindre défaite. Trop fort. Maintenant, je me mets à espérer que cette série prendra fin un certain 3 juin, jour de la finale de Roland-Garros. Et si Roger pouvait être celui qui le fera chuter... ce serait parfait. Come on Roger !

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Ce week-end se disputait à Las Vegas la finale de la Coupe du monde en salle d'équitation. Sa jument Cigale du Taillis s'étant blessée, Eugénie Angot avait malheureusement dû renoncer. Le spectacle fut néanmoins splendide. Merci d'ailleurs à la chaîne Equidia pour la retransmission dimanche soir (avec en plus le Brésilien Rodrigo Pessoa, champion olympique en titre, sur place au téléphone pour commenter dans un français parfait le parcours... ça le fait). La victoire est revenue au Suisse Beat Mändli sur Idéo du Thot, un cheval... français.

La retransmission m'a aussi donné l'occasion de voir et de me concentrer (conscience professionnelle oblige) sur du dressage. Eh bien en ce qui concerne la reprise libre en musique, la RLM comme disent les spécialistes, c'est plutôt plaisant. Bon, je n'en regarderais pas pendant des heures mais quand il s'agit des meilleurs comme l'Allemande Isabel Werth, victorieuse avec Warum Nicht, je dis chapeau. Tout ça doit demander un sacré paquet d'heures d'entraînement et une complicité folle pour obtenir ce résultat avec réellement la notion de "couple".

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Quel que soit le niveau, le Marathon n'est pas une course comme les autres. Dimanche se disputait à Londres le marathon le plus relevé de l'histoire. Sous un soleil de plomb (comme à Paris) et devant 1,5 million de spectateurs qui font de Londres un marathon vraiment exceptionnel, tous les meilleurs étaient là. Les Kenyans Paul Tergat (recordman du monde en 2 h 4'55''), Felix Limo (2 h 6'14'') et Martin Lel, l'Italien Baldini (2 h 7'22'', champion olympique en titre), le Marocain Gharib (champion du monde en 2003 et 2005, 2 h 7'2'') et bien sûr l'Ethiopien Haile Gebreselassie.

Avec un meilleur chrono à 2 h 5'56'' et considéré par beaucoup comme le plus grand coureur de tous les temps avec ses multiples records sur la piste, Gebre avait nourri de nombreux fantasmes lors de son passage de la piste à la route. Ici et là, on le voyait même parfois, soyons fous, passer sous la barre des deux heures. Il lui reste encore beaucoup de chemin. Mais à 34 ans, le temps presse. Comme le plus anonyme des coureurs, Gebre a craqué dimanche à Londres, victime de douleurs à l'estomac au 33e kilomètre. La victoire est finalement revenue à Lel en 2 h 7'41''. Le Marathon c'est "autre chose"... que l'on court en 4 heures ou en 2 h 10'. Quand le Mur survient, il fait aussi mal quelque soit son niveau. C'est aussi pour ça que cette course conserve tout son charme et toute sa magie. C'est aussi pour ça qu'elle continue de fasciner et d'être pour beaucoup un défi.

Les images du Marathon de Paris la semaine dernière ont suscité plein de rêves et d'espoirs. Depuis une semaine, pas mal de personnes sont venues me voir à mon bureau pour me demander si je pensais que c'était possible pour eux de faire un marathon... J'ai bien vu au fond de leurs yeux qu'ils s'y voyaient entrer eux aussi dans la "famille des marathoniens", qu'il s'imaginaient participer à la fête. Ils ne demandaient qu'à être convaincus, ou plutôt, rassurés. L'envie d'aller tester ses "limites" a commencé à germer. Reste à la faire éclore. Beaucoup de ses vélléités ne passeront probablement pas quelques semaines voire quelques mois. Dur dur l'hiver de se remuer pour aller courir sous la pluie ou dans le froid. Mais mon "job" est maintenant d'entretenir cette petite flamme dans leur regard et de les amener trankillou sur la ligne de départ en avril prochain... Les rendez-vous sont pris, restent désormais à les honorer.

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Quelques news des hockeyeurs sur gazon de l'équipe de France qui viennent de disputer deux test-matches face au Japon, 12e nation mondiale (la France est 17e). Battus dans le premier (1-2) malgré une grosse domination, les Bleus sont allés chercher le nul (3-3) ce dimanche. Ils vont désormais s'envoler pour la Corée du Sud (6e nation mondiale) pour la suite de ce stage de préparation en vue des Championnats d'Europe, en août à Manchester.

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Match sans tracas pour les Chouettes d'Issy-les-Moulineaux face à la Réserve de Bagneux. Huit buts inscrits et surtout un jeu collectif enfin retrouvé. Nous voilà donc dans le scénario imaginé depuis quelques semaines. Trois points d'avance sur Herblay et 5 sur Bon Conseil avant les deux dernières journées où nous irons... à Herblay puis ... à Bon Conseil. Autant dire que rien n'est joué pour la première place synonyme de barrages pour la montée en D3 nationale. Deux matches face à nos deux rivaux qui s'annoncent on ne peut plus intense. Le plus simple serait d'aller gagner la semaine prochaine à Herblay. La dernière journée compterait alors pour du beurre... ou plutôt pour l'honneur... Et face à Bon Conseil, on sait  que c'est très très important...

ISSY - BAGNEUX B : 8-0 (4-0). Buts : Sarah S. (3), Marlène (2), Cindy, Tizi, Valentine.

ISSY : Amandine - Sabina, Angie, Estelle, Sarah M. - Isabelle, Islay, Cindy, Tizi - Marlène, Sarah S. Puis Emy, Valentine.

Classement : 1. Issy, 53 pts (+39) ; 2. Herblay, 50 pts (+39) ; 3. Bon Conseil, 48 pts (+28) ; 4. Serris, 38 pts (-2) ; 5. Val d'Orge, 31 pts (-1) ; ....


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