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Marathon de Paris : J-3

Publié le 12 avril 2007 par Pascal Boutreau

Qu'elle est bonne cette semaine pré-marathon. Presque plus d'entraînement et même pas besoin de culpabiliser. On fait du "jus".... Moi je ferais bien du jus toute l'année... Cette semaine, c'est celle où l'on fait les additions en remontant les pages de son carnet d'entraînement. On se demande si les 434 km de bitume avalés depuis le 1er janvier seront suffisants, si l'on a fait assez de fractionné ou si l'on n'aurait pas dû faire une ou deux sorties longues supplémentaires.

Cette semaine c'est aussi une période où l'on a tendance à amplifier la moindre petite douleur, à s'inquiéter d'une petite tension musculaire, d'un titillement de tendon. Plus que jamais, on est à l'écoute de son corps. On guette les sensations... bonnes ou mauvaises. Et puis toutes ces petites interrogations disparaitront comme par enchantement dimanche matin. Plus de douleurs sur la ligne de départ sur les Champs-Elysées. Juste de l'excitation et de l'impatience d'en découdre et... d'en profiter.

Quelle que soit son ambition, je suis convaincu que la course doit avant tout être considérée comme une récompense et non pas comme un objectif. La récompense des heures passées à l'entraînement, parfois dans le froid ou sous la pluie, la récompense des sacrifices consentis pour ce 15 avril. Pour moi, l'objectif, c'est d'abord être en état de se présenter au départ. Ensuite, les 42,195km ne doivent être que du plaisir. Même si évidemment, on sait très bien que sauf miracle, on va quand même un peu en baver. Sinon, ce ne serait pas drôle...

Alors évidemment, difficile de prendre le départ sans avoir une idée de chrono derrière la tête. Pour cette fois, je vais prendre le départ de mon 17e marathon avec la "mission"  d'amener Nathalie, une collègue de course, autour de 3 h 45' (j'ai la réputation d'être un métronome et de pouvoir mener une course ultra régulière). Pas sûr que mes 88kg du moment m'y autorisent... ça devrait passer pendant 30-35 bornes mais après, je ne réponds plus de rien... ce sera à elle de faire le taf pour remplir son objectif. Quant à moi, je finirai comme je pourrai... Mais très sincèrement, je m'en fous royalement. Vu la météo annoncée (grand soleil), je sais que je vais prendre mon pied.

Descente des Champs-Elysées, Concorde, remontée de la Rue de Rivoli, Hôtel de ville, Bastille, Nation, le bois de Vincennes, re-Bastille, les quais de la Seine avec sur l'autre rive Notre-Dame, la Conciergerie ou encore le Musée d'Orsay, puis le Trocadéro, le bois de Boulogne, Roland-Garros et ses si précieux bénévoles au ravitaillement dont les sourires et les encouragements sont au moins aussi précieux que l'eau, la banane ou les fruits secs. Et enfin ce dernier virage à droite, le passage Porte Dauphine, les encouragements du public de plus en plus nombreux chaque année, et la vision de la ligne d'arrivée 200 mètres plus loin avec l'Arc de Triomphe à l'horizon... Quelle balade ! Vivement dimanche...

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Vive la Ligue des Champions

Je dis assez de mal du football sur ce blog pour de temps en temps m'extasier. Que cette Ligue des champions peut être excitante. A de très rares exceptions, cette compet nous offre toujours des matches formidables. Elle nous fait oublier notre petit championnat de Ligue 1 tout pourri. Elle nous rappelle pourquoi le foot est le sport le plus populaire de la planète. Quel pied que la rencontre de mardi entre Manchester et la Roma. Quel spectacle ! Quelle qualité technique ! Et puis quelle ambiance ! Une ambiance que seuls les clubs anglais peuvent nous offrir. Car là-bas, le foot est depuis toujours un phénomène culturel. Les Anglais n'ont pas attendu 1998 pour remplir les stades. Ils ont une réelle culture foot. J'aurais donné cher pour être dans les tribunes d'Old Trafford mardi soir ou dans celles d'Anfield, à Liverpoll ce mercredi ! Quels joueurs que les Ronaldo, Giggs, Rooney and co etc. Sans oublier non plus côté romain des mecs comme Totti ou Panucci.

L'autre quart de finale de la soirée entre Valence et Chelsea fut lui aussi de belle qualité avec un quelques autres joueurs d'exception comme Didier Drogba, Lampard, Chevtchenko ou Essien. Drogba c'est quand même la classe à l'état pur. A l'arrivée, il y aura donc trois clubs anglais en demi-finale. Le Championnat anglais est le plus riche du monde. Grâce à des droits télés hallucinants (1,4 milliards d'euros par an pour les trois ans à venir contre 600 "petits" millions en France), les grands clubs peuvent se permettre d'attirer les meilleurs joueurs du monde. Le résultat sur le terrain est probant.

Vivement donc les demi-finales... Chelsea-Liverpool et Manchester - Milan, ça a quand même une sacrée gueule...


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