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Triathlon et concours complet : même combat

Publié le 25 mars 2007 par Pascal Boutreau

Un beau dimanche. Trois options se présentaient à moi... Plan A : Aller courir le semi de Bailly dans les Yvelines. Plan B : rester sous la couette. Plan C : venir à l'aube au Grand Parquet de Fontainebleau pour assister au cross de l'épreuve une étoile afin de me faire une idée plus précise de la discipline. Même si professionnellement, seule l'épreuve 3 étoiles Coupe du monde me concernait et que j'aurais pu me contenter de me pointer à 14 heures, pour ma culture générale de ce milieu ça ne pouvait pas être inutile. Cette dernière option fut finalement adoptée à l'unanimité avec moi-même. Et je ne le regrette pas.

Grâce à Gauthier, le chargé de comm de la fédé (et également émérite cavalier de complet) qui a eu la gentillesse de m'accompagner sur le parcours du cross pour m'expliquer quelques-unes des spécificités de l'exercice, j'ai pu mieux comprendre certaines choses. Par exemple, ce ne sont pas forcément les obstacles les plus spectaculaires les plus difficiles. Un "petit" obstacle peut ainsi être rendu difficile par un changement de direction ou un environnement particulier. La présence ou non de pied aux obstacles, les dévers, le relief, les reflets sur l'eau dans les gués, etc, sont autant d'éléments à prendre en compte par le cavalier.

D'autre part, les similitudes avec le triathlon sont nombreuses. Déjà par la diversité des épreuves. Entre la finesse du dressage, l'endurance et la puissance du cross et la précision du saut d'obstacles, les différences doivent être à peu près aussi nombreuses qu'entre la natation, le cyclisme et la course à pied. Tel un triathlète à l'écoute de son corps et en perpétuelle recherche de la gestion de son effort, le cavalier doit lui aussi prêter une attention toute particulière... à son cheval. Quand le triathlète gère son effort sur le vélo pour se préserver sur marathon, le cavalier doit veiller à ne pas griller son cheval sur le cross sous réserve de ne plus avoir "d'essence" pour le saut d'obstacles. Sur une épreuve Coupe du monde en plusieurs jours, une visite vétérinaire est même programmée avant le saut afin de veiller à la bonne santé et au respect du cheval.

Et puis surtout, ce sport très "nature", est pratiqué par des passionnés. Des personnes capables de rester sous la pluie des heures, de patauger dans la boue plusieurs jours juste pour leur passion. Et moi, c'est ça que j'aime dans le sport. Les champions ne jouent pas non plus les stars ou les divas. Dommage que médiatiquement, cette discipline ait du mal à se faire sa place. Mais bon, on va essayer de changer un peu les choses....

Au niveau sportif, la victoire est revenue à Nicolas Touzaint sur Galan de Sauvagère. Il signe là sa première victoire en Coupe du monde après avoir remporté la finale du circuit mondial en septembre dernier. Champion d'Europe 2003, Touzaint, qui n'a pas encore 27 ans, est l'incontestable leader de cette belle discipline où la France est je vous le rappelle championne olympique par équipes en titre. Il possède en outre un cheval d'exception avec Galan de Sauvagère. Et pour ceux qui pensent que tout ça n'est pas du sport, petite précision.... Pendant quatre jours, Touzaint a monté quatre chevaux avec lesquels il a enchaîné le dressage, le très difficile et intense parcours de cross et enfin le saut d'obstacles. Que ce soit au niveau mental (la concentration, ça use) ou au niveau physique, il s'agit d'une réelle performance sportive de haut niveau.

Enfin, un grand merci à Véronique, Florence et Clarisse pour leur accueil. Si la chaleur n'était pas vraiment au rendez-vous bellifontain, elle l'était au moins en salle de presse. Et pas seulement grâce au radiateur. Merci mesdemoiselles.

Pour finir, je vous ai mis deux petites vidéos prises ce dimanche sur le cross 1 étoile où les amateurs côtoient les professionnels en train de faire "travailler" de jeunes chevaux qui pour certains deviendront peut-être des cracks sur des épreuves plus ardues. Les difficultés y sont moins importantes que sur une épreuve de gros calibre. Mais ça vous donnera peut-être un petit aperçu de ce que peut-être le cross. N'hésitez pas à aller vous rendre compte sur place. La prochaine occasion d'apprécier ce très beau sport sera le CIC 2 étoiles de Compiègne, le week-end du 7 avril. Toutes les infos sur www.cci-compiegne.com

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Un bon match pourri de chez pourri pour les Chouettes d'Issy-les-Moulineaux. Une victoire certes mais franchement pas de quoi s'enthousiasmer samedi en fin d'après-midi. Même si ce succès face à Colombes (2-1) permet de prendre la tête de la DH, il faudra montrer autre chose pour aller au bout de l'aventure et espérer monter en D3 à la fin de la saison. Dommage aussi que ce soit parti un peu en sucettes à la fin du match.... A oublier très vite.

ISSY - COLOMBES : 2-1 (2-0). Buts : Sarah (s.p.), Islay (43e).

ISSY : Amandine - Emy, Estelle, Angie, Mélanie - Sarah, Sarah, Cindy, Tizi - Islay, Marlène. Puis Agnès, Isabelle.

Classement : 1. Issy, 45 pts ; 2. Herblay, 42 pts ; 3. Bon Conseil, 40 pts ; 4. Serris, 34 pts ; 5. Val d'Orge, 29 pts.....

Bravo en revanche à Audrey et Val d'Orge qui l'ont emporté 5-2 avec un nouveau but et deux passes de miss Audrey. J'espère que tu en as profité car la semaine prochaine, t'as pas intérêt à trop briller face à nous... sinon, terminé les cinés et les pâtes... hihihi

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Opération commando "Marathon de Paris"

GARE AUX "TITILLEMENTS"

Ayant privilégié le cheval au semi de Bailly en ce dimanche matin, je vais devoir adapter mon programme de la semaine. A priori je m'oriente vers une grosse semaine tant en qualité qu'en quantité. Minimum 5 séances dont une longue (2 heures) en début de semaine et une de vitesse le week-end prochain. La semaine prochaine sera ensuite un peu plus light en intensité mais si possible avec toujours 5 séances avant de relâcher la dernière semaine avant le marathon. Côté bobo, à surveiller le tendon d'Achille gauche qui me titille quelque peu....

Et comme il faut toujours se méfier des titillements, surtout ceux du printemps, souvent beaucoup plus dangereux et sournois qu'on ne le pense naïvement (ou faussement naïvement tant qu'on ne l'a pas payé au prix fort...), je vais garder un oeil là-dessus.


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