« Olé n°175 : Ne m’appelez plus jamais Bleue | Home
Par Toréador | juin 29, 2010
L’indélicatesse d’une poignée de ministres va se transformer en tempête pour … les autres, ou comment passer de « Au bon beurre » pour jouer le remake du « Grand Pardon ».
Les 12 000 € de cigares de M. Blanc, à défaut de provoquer son éviction, ont coûté à l’Etat 7 000 voitures de fonction. Oh, rassurez-vous : je doute que M. Blanc aille désormais à pied au bureau. Ce sont les fonctionnaires de bas étage qui perdront leurs voitures de service.
Les frasques de Rama Yade en Afrique du Sud ont provoqué l’extinction de la Garden Party. 650 000 euros économisés pour le contribuable, et tant pis pour les fleuristes, traiteurs et entreprises parisiennes qui faisaient 50% de leur chiffre d’affaires de juillet avec ceci.
Les mélanges de genre opérés par le trésorier de l’UPM, de la France et, par alliance, de Mme Bettencourt, ont quant à eux débouché sur la mise en coupe réglée des « dépenses privées » dans les cabinets ministériels. On applaudit des deux mains car les mauvais élèves « seront sanctionnés ». Quelle chance pour Blanc, Amara, Estrosi et Joyandet : la règle n’est pas rétroactive.
Le télescopage de l’affaire des Bleus et des scandales gouvernementaux renvoient l’image d’un pays en profonde crise morale. Le premier principe à appliquer, c’est celui de responsabilité. Est-il normal que seuls Escalette et Valentin aient démissionné ces derniers 15 jours ?