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Avant première : L’Italien

Publié le 29 juin 2010 par -

Je sors tout juste de l’avant première du nouveau film d’Olivier Baroux (le Olivier de Kad et Olivier) avec entre autre Kad Merad (le Kad de Kad et Olivier), et avant de parler du film, je dois faire un constat : même en pleine fête du cinéma, la salle était vide ! On était une petite cinquantaine dans une salle de plus de 400 places, ça fait vide…

Du coup, ça déçoit pas mal. C’était ma 2e avant première en étant invité et je me disais que comme pour Tellement Proches on aurait droit à quelque chose d’organisé avec peut-être quelques acteurs. Que nenni, il s’agissait juste d’une projection 2 semaines avant la sortie officielle :sad:

Cette déception passée, nous avons quand même eu droit au film dans notre grande salle.

Le synopsis, je vais pas le paraphraser, je vais juste vous le coller :

Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. A 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l’épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s’est construite sur un mensonge. Dino s’appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité… Dans dix jours débute le ramadan et Mourad qui passe outre tous les ans devra cette fois assumer la promesse faite à son père malade. Faire le ramadan à sa place… Pour Dino, l’italien, cela ne va pas être simple.

Avec ce genre d’histoire, on peut donc s’attendre à des situations assez cocasses, c’est le cas, certains personnages sont au courant des origines de Dino et ne manquent pas de mettre un bout de leurs pieds dans le plat. Dino arrive tout de même à s’en sortir, du moins pendant un moment… L’histoire se déroule donc tranquillement sans longueur, avec de vrai passages drôles et d’autres un peu plus émouvant, bref l’heure 40 passe rapidement et on ne ressort donc pas frustré.

Chez les acteurs, au côté d’un Kad Merad efficace en menteur Italien (tous des simulateurs ces Italiens ! :lol: ) on retrouve Valérie Benguigui et Roland Giraud qui mettent un peu de relief dans les seconds rôles. J’ai en effet trouvé qu’autour de ces trois acteurs, le jeu était assez plat et manquait un peu de rythme. Peut-être est-ce du au fait que le film est essentiellement axé sur le personnage de Kad Merad. Son « problème » est vraiment mis au premier plan et écrase du coup le contexte familial et professionnel qui aurait pu être développés un peu plus.

Mais finalement, comme je l’ai dit, on ne ressort pas frustré de la salle. On passe même un bon moment.
Cependant, je dois avouer que si je n’avais pas été invité à la projection, je n’aurai probablement pas pensé aller le voir à l’occasion de la fête du cinéma, et je n’aurai probablement pas dépensé 10€ pour le voir une fois sortis officiellement.

Ma note : 3/5


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