Au lendemain du scrutin de vote présidentiel, l'ONU a appelé mardi la population et les partis politiques "à continuer de régler leurs différends par des moyens pacifiques et un dialogue inclusif et à consolider la cohésion nationale et la paix".
Pendant près de cinquante ans, le Burundi a été le théâtre d'affrontements ethniques sanglants, notamment entre communautés hutue et tutsie, à l'instar de ceux qui ont débouché sur un génocide au Rwanda voisin en 1994.
Après les élections communales organisées à la fin du mois de mai, l'élection présidentielle est la seconde étape d'un cycle électoral qui comprend également des élections législatives et sénatoriales prévues les 23 et 28 juillet 2010.
A la veille de l'élection présidentielle, l'expert indépendant de l'ONU, Akich Okola, avait exprimé son inquiétude sur les violations croissantes des droits de l'homme dans le pays.
Plus de 3,5 millions de Burundais se sont inscrits sur les listes électorales. Dix sept candidats étaient en lice pour la présidence - 15 soutenus par des partis politiques, deux indépendants.
L'opposition a boycotté les élections, ainsi, le seul candidat en lice pour le scrutin était le président sortant Pierre Nkurunziza, réélu pour un deuxième mandat avec un score de 91,62% des voix.
Écouter ci-dessous en extrait audio Charles Petrie, Représentant exécutif du Secrétaire général des Nations Unies au Burundi. Propos recueillis par Martial Assème
Elections_Burundi.mp3
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