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Pouvoir d'achat... le mensonge permanent.

Publié le 13 décembre 2007 par Marc Vasseur
J'ai décidé de passer cette info en post car elle me parait relativement importante et mérite d'être relayé le plus largement possible.

Donc merci Gael pour cette info concernant l'étude sur la vérité des prix faite par le Nouvel Observateur (ça peut encore servir ce canard...) où on apprend que la hausse moyenne des produits de consommation courante est de 11% sur les 250 produits les plus vendus... Sarkozy et Luc Chatel nous prennent vraiment pour des crétins en nous promettant la baisse des prix dans les grandes surface... tiens, le premier n'avait il déjà pas agi dans ce sens quand il était au ministère de l'économie... encore de grands résultats...   
Florilèges :

Aucun doute : tout flambe ! Les steaks hachés (+ 42%), les coquillettes (+ 32%). Les filets de maquereau (+ 35%) L’eau de Volvic (+26%)... En trois ans, la hausse moyenne de ce "super Caddie"(*) s’établit à 11,5 %, une valse des étiquettes deux fois supérieure au taux d’inflation calculé par l’Insee pour la période. Plus spectaculaire encore : depuis 2000 (passage à l’Euro !), le grand panier de l’Obs s’est renchéri, en moyenne, à 29%. Et cela ne devrait pas s’arranger : invoquant - non sans raison - la flambée du cours de l’énergie et des matières premières, la plupart des grands groupes agro-alimentaire ont présenté, cet automne des tarifs rehaussés de 8% qui se traduiront, si rien ne change, par une nouvelle flambée des étiquettes. L'INSEE nous prend pour des cons

Président autoproclamé du "pouvoir d’achat", il veut jouer les pompiers. "Nous allons entamer une discussion avec la grande distribution pour obtenir la baisse des prix dans les grandes surfaces", promettait-il , la semaine dernière, sur TF1. Déjà fait quand tu étais ministre de l'économie mon petit père...  "Bref, tout le monde s’est gavé», résume un expert du système. Ce que confirme une récente étude réalisée par Natexis : de 1996 à 2004, les marges opérationnelles des  grands distributeurs (Carrefour, Auchan, Casino) ont cru de deux ou trois points et celle des géants de l’agro-alimentaire de 4 ou 5 points. "Les entreprises françaises ont pu rattraper leur retard de rentabilité sur les grands groupes internationaux", constate Natexis.... ah ben oui...

De passage à Bercy en 2004, Nicolas Sarkozy ne tardera pas à comprendre le message : le ministre des finances qu’il est alors réunit le gratin de l’industrie agro-alimentaires et des linéaires et exige, devant les caméras de télévision, une "modération des marges arrières" pour redonner du pouvoir d’achat aux Français. Officiellement, l’opération aboutira à une baisse des prix de 3,2% dans les rayons de la grande distribution. Officiellement seulement, car on peine à déceler l’effet des mesures Sarko d’alors dans l’envolée des prix constatée depuis 2004.... Bravo Sarkozy...

 "Les acheteurs de la grande distribution veulent que tout soit permis, sans limite, et que la loi du plus fort – le distributeur – s’impose à tous les industriels. Aucune loi ne changera une réalité simple : chaque année, la distribution veut plus", dénonce Olivier Desforges, président de l’Ilec, le puissant lobby des géants de l’agro-alimentaire... qu'on se rassure, je ne me fais aucune illusion.


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