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Épisode 15. La ½ finale.

Publié le 08 juin 2007 par Olivia Toja

Non, ce n’est pas Olivia qui a écrit le commentaire de l’émission d’hier. Je sais c’est dur…
Je dois vous l’avouer, elle n’a pas vu intégralement cette ½ finale et ne m’a envoyé que 2 ou 3 sms pendant l’émission (versus 372 d’habitude). C’est donc Virginie qui poste aujourd’hui — la Virginie de l’autographe de Dédé et celle qui était à Baltard le 9 mai. Vous me remettez ?

C’était sur le coup de 23h. La Sainte-Trinité enlacée (j’ai nommé Tigane, Gaétane en Vierge éplorée et Julien) attendait le verdict d’un maître Ndajar particulièrement bavard hier soir. Moïse (!!!) trouve que ses brebis ont une « grande âme », mais « il n’y a que 2 places en finale » nous fait remarquer Virginie, très inspirée… On est en pleine communion cathodique. Les jurés se resserrent. Gaétane et Tigane savent bien que tout se joue entre eux deux. Julien se mordille les lèvres. Il est beau notre Saint-des-bars-glauques… Malgré les rumeurs selon lesquelles il aurait souhaité quitter l’émission, il semble, qu’il la veut, sa finale. Le verdict tombe. Ouf, Candy va retourner dans son pays ! Sauf que l’émission, pour une  ½ finale, n’était pas terrible, terrible.

Bien sûr, les filles criaient leurs hystéries au son de « Tigane » et « Julien » (ça va s’étriper la semaine prochaine à coup de pancarte).
Bien sûr, Virginie Efira a bien récité sa leçon (« pour sauver votre candidat, tapez 1… ») et a mis une jupe plus courte que la semaine dernière.
Bien sûr, Marianne James a tenté de ramener la couverture à elle avec sa tignasse afro (faut bien trouver autre chose après les bijoux de la Castafiore et la cravache de Sharon Stone).
Bien sûr, Dédé nous a parlé de « vestale antique » et de « vérole qui se mêle au cul » (non, pas au cul de la vestale). Mais malgré tout, j’ai trouvé l’ensemble décevant.

Tigane, mi « Mister Groove » mi « Mister Smooth », est toujours chicos, OK. Il bouge joliment, montre bien le ciel avec son index gauche et aime sa maman. Mais moi j’attendais qu’il nous surprenne, qu’il aille dans d’autres registres et qu’il nous parle un peu en français. Hier soir, il a massacré Eddy Mitchell. Quand il a parlé de « spot » et de « Hollywood », je me suis demandé si Julien avait réécrit les paroles tellement je ne comprenais rien. Si quelqu’un veut bien m’expliquer la passion que ce jeune homme à la « sexualité solaire » (pas la peine de citer l’auteur) déchaîne, je suis preneuse.

Gaétane, ma grande copine, est donc partie. Ouf….
Et Heidi n’a même pas pleuré, dis donc. Peut-être parce que Monsieur demi-Dieu Tojaïen s’est empressé de l’embrasser et de lui susurrer « maintenant ça commence ». Hep, Dédé, tu pourrais attendre 3 minutes avant de placer des pions. Qu’est-ce qui commence au juste ? La drague intensive à coup de citations de Deleuze ? Le droit de cuissage ? Une visite de la collection de Bontempis dans ton mini-studio ? Aaah, Dédé, si tu reviens sur ce blog comme tu l’as fait hier à 15h52, explique-nous la flamboyance du fameux « décroché irlandais » que je continue à entendre faux et qui ne me parle pas du tout. Explique-nous ce que tu trouves sexy à ta protégée quand elle chante. Ses airs de pucelle étonnée ? Ses petites robes de bal des débutantes ? Ses bouclettes de poupée de porcelaine ? Nan, parce que quand une bombasse comme Julien allume tout sur son passage, ta mignonnette peut retourner faire de la trottinette.

La grande réflexion qui a conclu cette soirée d’hier alors que je cogitais dans mon lit était : « Dave n’est pas assez ringard ». Bah, oui, faut bien l’admettre, Julien n’a pas réussi son pari sur « Vanina ». Même s’il nous sorti sa voix d’Elvis, même s’il nous a décroché quelques regards suggestifs, c’était moins bon que les « Bêtises ». Ses chaloupements, qui nous ont montré ses nombreuses participations au concours du pas-de-danse-le-plus-ringard, ressemblaient bel et bien à ceux du torride Bernard Menez (bien vu Manu !). La bonne nouvelle, c’est qu’il va chanter « Jolie Poupée » en finale. On est rassuré, donc.
Et puis, il y a eu « Tainted love » : cette fois c’est du côté du grand standard spécial boum années 80 qu’il est allé. Et quelle réussite !!! La voix était sublime et le show millimétré. C’est là que j’ai compris ce qui nous met en transe, les filles. Ce n’est pas la barrette, comme le croient les garçons. Ce n’est pas le slim qui moule ce qu’il faut où il faut. Ce n’est pas le jeu de sourcils non plus. NON, ce sont les mises en scène de ses interprétations qui nous renversent (au sens propre et figuré). Après des préliminaires calmes, des gestes posés et une voix douce, Julien opère une montée en puissance… Il excite son monde avec le pied du micro, pousse des petits cris aigüs, et enfin s’agite nerveusement jusqu’au délire orgasmique. Pour continuer dans la métaphore filée, tout s'emboîte parfaitement.

Voilà, les filles… Rendez-vous donc mercredi prochain pour l’essorage de culotte final.


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