"Présidentielles 2012" : Royal ne s’opposera ni à DSK ni à Aubry

A moins de deux ans du scrutin, le blog des Citoyens Alternatifs ouvre aujourd’hui son dossier sur les élections présidentielles 2012 avec les analyses des événements internes et externes aux partis, les portraits des possibles futurs candidats, les déclarations et les mieux placés dans la course à l’Elysée.

C'est l’annonce politique du jour du côté des socialistes, Ségolène Royal, candidate aux élections présidentielles de 2007 a annoncé ce matin sur RMC/BFM TV chez Jean-Jacques Bourdin qu’elle ne se présenterait pas contre Dominique Strauss Kahn ni Martine Aubry à la primaire des socialistes.

   crédit : Reuters, 1998

La présidente de la région Poitou Charentes laisse entendre qu’elle serait peut-être candidate si les socialistes se rassemblaient autour d’elle mais qu’elle ne s’opposerait pas « aux deux grands leaders du Parti socialiste ». Le ton change du côté de la gauche, avec une unité qui semble se dessiner autour de l’actuel patron du Fonds Monétaire Internationale et de la secrétaire générale du parti socialiste. Dominique Strauss Kahn, étant le mieux placé du point de vue de l’opinion publique, a compris que la meilleure tactique était de se montrer discret jusqu'à l'année 2011 et le vrai début de campagne.

"Cela veut dire que ce qui est important, c'est de débarrasser la France de ce pouvoir sarkozyste qui fait tant de dégâts", a déclaré celle qui démontre bien qu’en 2012 ce ne sont pas les ambitions personnelles qui compteront du côté socialiste, mais de reprendre un pouvoir qu’elle n’aura plus eu depuis 17 ans.

Ségolène Royal a attiré, ces derniers jours, les foudres de la droite en dénonçant « un système Sarkozy corrompu », déclaration qu’a soutenu Martine Aubry. Ces mots viennent en pleine Affaire Woerth, et au moment où l’on découvre tous les frais évitables qu’engendrent les membres du gouvernement.

La situation politique française se tend en ce début d’été avec la réforme des retraites bousculée par des mouvements sociaux et les différents écarts économiques que se permettent des ministres qui radotent depuis plus d’un an que chacun doit se serrer la ceinture.

A suivre dans le dossier « Présidentielles 2012 »: La possible candidature de Jean-Louis Borloo pour le parti radical.

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