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Self-coaching : devenez votre propre booster

Publié le 01 juillet 2010 par Livmarlene
Self-coaching : devenez votre propre booster

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Quand on est de bon conseil pour les autres, il n’y a aucune raison pour que notre bon sens s’avère inefficace sur soi-même. Encore faut-il avoir les yeux en face des trous... C’est un peu mon problème. Quand il s’agit de mes proches, de mes amis, je me montre à la fois clairvoyante et pragmatique. Mais pour moi, c’est une autre histoire.

Partant de ce constat, la méthode que j’envisage de m’appliquer tient en trois points : me traiter comme je traite les autres, regarder ma situation comme s’il s’agissait de celle du voisin et ne pas m’en faire plus que nécessaire.

Me traiter comme je traite les autres :

L’expression populaire dit “traite autrui comme tu voudrais être traité.” C’est ce que j’ai l’habitude de faire. Mais à part une conscience relativement en paix, cela ne m’apporte pas grand chose.

Mon énergie, je la tire du partage. Aussi, j’ai souvent beaucoup plus d’entrain quand il s’agit d’aider quelqu’un à atteindre son but que lorsque je n’ai à m’occuper “que” de moi et de mon parcours. De plus, en bonne perfectionniste, le regard que je porte sur ma personne et mes réalisations tient plus de la paire de ciseaux de Karl Lagerfeld que du souriant Dalaï Lama. Tandis que pour les autres, mon jugement se fait bienveillant, mesuré, privilégiant toujours le verre à moitié plein.

Donc pour me motiver toute seule, je n’ai pas 36 solutions, je dois arriver à adopter un regard extérieur sur ma personne et mes actes.

Regarder ma situation comme si c’était celle du voisin :

Appelons-le Emile, ce sera plus simple. Si ce bon vieil Emile frappait à ma porte et me confiait ses inquiétudes quant à son avenir, s’il m’avouait qu’il n’était pas sûr de pouvoir rebondir vers une activité professionnelle plus épanouissante que celle qu’il a délaissée, prestigieuse et bien payée, irais-je dans son sens ? Enclencherais-je gyrophare et sirène pour l’exhorter à faire marche arrière, pour le salut de son âme en péril ? Pour m’être cotoyée pas mal, je sais que je ne me comporterais pas ainsi. Ceux qui doutent ont besoin d’être encouragés, aiguillés parfois, mais jamais effrayés.

En conséquence de quoi, si je veux rester fidèle à moi-même, je ne puis persister plus longtemps à douter de moi alors que je m’efforce de croire en d’autres, pourtant moins bien armés pour la jungle de ce début de millénaire.

Ça a l’air facile, écrit comme ça. Mon petit doigt me dit qu’il me faudra une période d’adaptation avant que cette gymnastique ne soit intégrée par mes neurones, habitués à se concentrer sur mes faiblesses plus que sur mes forces. Patience et obstination.

Ne pas m’en faire plus que nécessaire :

Là, on touche à l’élément quasi-insurmontable de cette belle méthode. En même temps, si c’est si dur de ne pas s’en faire, c’est bien pour quelque chose. A ce point du billet, un petit exemple s’impose.

Quand un pote se blesse, on est triste pour lui. S’il a besoin d’aide pendant sa convalescence, c’est un peu contraignant, on l'aide. Mais au final, s’il y a des séquelles irréversibles, le seul à devoir les subir, ce sera lui ! Pour aussi bien intentionné que l’on soit, faire une connerie reste moins stressant quand ce sont les autres qui paient l’addition. Voilà pourquoi il est souvent plus aisé d’agir pour un tiers.

La crainte de l’irréversibilité, voilà ce qui nous paralyse, ce qui nous ôte toute rationnalité, nous pousse aux choix les plus sécurisants, même si ceux-ci nous condamnent à une existence d’un ennui absolu.

Pour contourner cet obstacle à l’évolution, nous disposons tous d’une arme puissante. Nous l’utilisons peu dans notre société qui, à force d’aller de plus en plus vite, ne nous laisse plus discerner l’important de la broutille. Nous oublions de la dégainer quand ça va mal. Pourtant, cette arme est bien là, camouflée sous notre veston, chargée et parfaitement nettoyée, prête à l’emploi : la mise en perspective !

D’une part, on peut bien arriver à relativiser l’importance de l’échec d’un entretien d’embauche, quand on a un proche atteint d’une maladie incurable. D’autre part, si l’on prend la peine de se souvenir du passé, une vérité apparaît clairement : ce que nous gardons en nous comme des instants de bonheur, de victoire, d’un sentiment intense de vie, ce ne sont pas les jours où l’on a choisi la voie de la facilité, de la sécurité. Non. Ce sont ces fois où en dépit du raisonnable, nous avons fait preuve de courage, de folie, de culot. Je me rappelle bien quelques occasions où je me suis montrée pugnace et/ou audacieuse. Ça commence un peu à dater, je dois dire. Il est temps de faire du neuf, de me créer de nouveaux souvenirs. Parce qu’il fait trop chaud pour continuer à mener une vie tiède.

Je commence maintenant. Positive. Confiante. Sereine. Et vous ?


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