Un grand silence.
Un silence effroyable.
Puis l'affolement
Des cris, des pleurs.
Une monstrueuse débandade.
Chacun court vérifier
Qui sa pelouse. qui son pot de géranium.
Rien.
Que la terre nue,
Que la boue des rivières,
Et cette odeur pestilentielle qui monte de la mer.
Désormais nous sommes seul sur la planète.
Sans dégâts collatéraux,
Nous pouvons recommencer à nous entre tuer.
22-06-2010