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Sex toys

Publié le 13 décembre 2007 par Chondre

Amis parents ou futurs parents, si vous redoutez que votre charmante petite fille ne se transforme en glouglouteuse de sypholo ou que votre petit garçon ait une préférence pour le bon gros weewee tout dur, vous avez raison. En cette période de Noël, restez vigilants lors de vos achats. Sachez que le jouet que votre enfant va découvrir sous le sapin dans quelques jours risque de conditionner sa vie sexuelle. Tout est scientifiquement prouvé par des spécialistes de la spécialité. Contrairement à un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, les jouets proposés de nos jours sont de plus en plus sexués, à l’inverse du bon vieux Télécran (le machin qui permettait de faire des dessins vraiment moches et de secouer en faisant tchik tchik pour les effacer) ou au Spirographe (le truc avec lequel un môme de trois ans au QI de poulet pouvait créer des formes géométriques hyper complexes étudiées par de nombreux mathématiciens chauves et nommées hypotrochoïdes).

Mis à part les consoles débiles qui vérolent ad vitam les neurones du joueur (clin d’oeil à mon doudou d’amour qui ne lit pas ce blog mais passe plus de temps à astiquer sa manette de Wii que son mari, oui, je suis en manque, oui, oui, oui), certains biens culturels ou les jeux de société, un jouet lambda est avant tout fabriqué pour plaire soit à un garçon, soit à une petite fille, et cela dès la petite enfance. La sexualisation est inconsciemment voulue par les parents consommateurs, qui, pour la plupart, ne souhaitent pas transformer leur adorable bambin en adorable pédégouine. Les garçons recevront donc majoritairement une voiture de pompier (désespérément vide) et les filles une Barbie. Cependant, afin de ne pas traumatiser les enfants, les poupées destinées aux garçons ou aux filles sont vendues asexuées. On voit mal une Barbie dotée de volupteux tétons qui pointent ou un Ken avec un gros bazar, même si les poupées Billy (sorte d’Action Heroe avec une grosse quequette), principalement destinées au public gay, ont corrigé depuis longtemps cette scandaleuse erreur de la nature.

Ainsi, de nombreuses firmes spécialisées dans le jouet financent-elles des études dont les objectifs sont principalement de définir et d’évaluer les attitudes des parents face à la différence des jouets destinés aux filles ou au garçon. La société Pisher Frice, comme beaucoup d’autres, à financé une telle étude. Les résultats, disponibles sur internet, indiquent notamment :

« Il est frappant de voir dans le discours des parents combien le spectre de l’homosexualité persiste. Le mythe concernant le fait que la déviation sexuelle de leur enfant serait due à leur éducation, perdure. Ils restent persuadés que s’ils ne transmettent pas une certaine virilité ou féminité à leur enfant, celui-ci est à haut risque de devenir homosexuel. Les jouets et les activités sportives ont alors, pour eux, le pouvoir d’agir sur le devenir sexuel de leur progéniture.
Il est aussi étonnant de voir que s’ils arrivent à énoncer ces craintes, ils ne le font que pour les garçons mais n’évoquent que très peu l’homosexualité féminine qui semblent être un tabou inénarrable bien que présent dans leur mental »

Parents, pensez donc à l’avenir de vos petites têtes blondes. Evitez d’offrir les DVD de Bob l’éponge ou ceux des Teletubbies (on voit bien ce que cela à donné chez Fcrank). De mon côté, je n’ai jamais eu de poupée ni de jeu de la marchande. Principalement des peluches (pour garçon), des Playmobils, des Legos, des jeux de société et autres jouets à la con, un Amstrad 464, ou des « Game and Watch » Nintendo. J’ai aussi fait du judo. Cela ne m’empêche pas d’aimer la bite. Peut-être à cause de l’île aux enfants.

C’est ça.

Je suis certain maintenant que Casimir se tapait Hippolyte.


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