En Afrique du sud, il faut faire beaucoup de bruit pour contrer l’incessant bourdonnement des vuvuzélas.
En France, pour l’essentiel, on ne dispose que d’une bande de petites frappes ; des petites frappes non cadrées, qui plus est.
Pourtant, l’espace de quelques jours, ces bleus version Domenech à l’âme généreuse et dont l’esprit de corps n’est plus à démontrer seront parvenus à imposer leur griffe à la mascotte léopard.
Certes pas sur le pré, où l’impeccable Lloris en gardien du temple et les solos superflus estampillés Ribery, pour passer du coq à l’âne, risquent de faire juste.
La dernière fois, j’ai supposé à tort que l’équipe pourrait renverser un adversaire moyen.
Or, « refaire l’erreur, là est l’erreur », enseignait Confucius…
L’histoire récente nous ayant appris à ne pas contrarier un Chinois sous peine de coup franc, je jouerai un 0-0 à la française, conception domenechienne d’un honneur retrouvé.
Guillaume Gonzales, pour Betabondieu