Pour cette nouvelle édition, la société du Tour travaillera à nouveau avec l'ARPE (Agence Régionale de Protection de l'Environnement) dans le but de minimiser ses impacts environnementaux. Un questionnement nécessaire pour le Tourmalet qui va connaitre un premier passage du tour le 20/07 puis une arrivée au sommet le 22/07.
"Nous avons prévu des systèmes de nettoyage. Il s'agit de sensibiliser les gens avant le passage de la course, de faire en sorte qu'ils jettent dans les poubelles puis dans les bennes, afin de rendre après le passage du Tour le site tel qu'il était auparavant" explique Christian Prudhomme. Il s'agit bien là du problème rencontré lors de l'étape du Ventoux de l'année dernière : le manque de civisme ! Lors de cette étape, les poubelles de tri étaient pourtant nombreuses et placées tout au long du parcours. Alors que penser de déchets comme des appareillages tels qu'un four micro-ondes cassés et abondonnés en plein milieu des pentes du site ?
Extrait de la plaquette de la Fédération Française de Cyclisme
Malgré toutes ces désillusions, le monde du cyclisme voit fleurir diverses initiatives telles que l'équipe Sojasun présentée dans un précédent article. Dans le même esprit, le programme Eco Cyclo est une autre action de sensibilisation à l'initiative de la FFC et qui mériterait d'étre plus valorisée médiatiquement qu'elle ne l'est : un dossart vert pour les comportements. Lancé sur les courses amateurs puis étendu depuis à des courses pro, il récompense l'attitude la plus éco-responsable dans le peloton. Une manière de montrer que le sport doit valoriser toute forme de performance !
Le gros problème du Tour reste la caravane, une symbolique de la société de consommation avec tout ce qu'elle peut avoir d'irréfléchie... Des gadgets lancés au vent, inutiles et qui terminent régulièrement dans le fossé. L'an passé, la FDJ avait dégainé des gadgets soit disant durables : des maillots de coureur non emballés, des boites en cartons recyclées contenant des trèfles,... Comme le souligne Patrick François, chargé de mission développement durable à la FFC : "J'ai beaucoup de doute sur la finalité écologique de la caravane publicitaire. Elle déverse quand même des tonnes de saloperies.... Le développement durable, c'est aussi parfois l'occasion de faire du greenwashing". Une caravane qui restera donc une aberration par nature.
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L'équipe Saur Sojasun
Le programme Eco Cyclo de la FFC
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