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vie quotidienne: Quand saison de pluie rime avec délestages à l’Extrême Nord.

Publié le 06 juillet 2010 par Lebrunal

A Maroua, chef lieu de la région, tout comme à Maga, Pouss, Bogo et autres, les coupures intempestives de courant électrique et l'effondrement en série des lignes de transport de l'énergie sont à l'origine des désagréments que vivent les populations.

Jacques Kaldaoussa, journaliste à Mutations dans un article intitulé " Pénurie : Une partie du Mayo Danay dans le noir" y revient longuement. On peut lire sous sa plume que: " Depuis pratiquement trois semaines, les populations de Maga, Pouss et Guirvidig, trois importants pôles démographiques du département du Mayo Danay se sont accommodées malgré elles à l'obscurité. Le 06 juin 2010, une pluie torrentielle a provoqué l'effondrement de plus de 10 poteaux électriques à partir du carrefour Bogo jusqu'à Pouss, sur près de 80 kilomètres. Depuis lors, le courant électrique n'est plus qu'un souvenir dans lesdites localités.

On a le choix entre recourir au groupe électrogène qui ne court pas les rues ici et faire de longs voyages dans les localités environnantes pour résoudre des problèmes liées au courant électrique ", confesse le maire de Maga Zigla Wendi. Le calvaire est le même pour le reste de la population.

Mis au courant de cet incident, les responsables d'Aes/Sonel n'ont fait qu'isoler la ligne.
Lesquelles risquent de perturber énormément les réparations. Tabouli, un électricien dans le coin pense que "il sera difficile de réparer durablement la ligne parce que tous les poteaux tombés sont usés et il en faut de neufs. En plus, en pareille saison des pluies, la terre argileuse ne permet pas de retenir fortement les poteaux plantés qui, sous l'influence d'un petit vent peuvent s'incliner ou se casser".

Pour le moment dans les contrées, c'est " à qui mieux mieux " que les populations jouent pour contourner les difficultés d'absence de lumière. Du côté de l'Aes/Sonel, des agents affirment sous cape que les sollicitations de ce genre sont nombreuses. " On a beaucoup des cas poteaux tombés que nous réparons. D'autres localités doivent être patients parce qu'on ne peut pas se dédoubler ou satisfaire tout le monde d'un trait ", explique un agent ayant requis l'anonymat."
La où le bas blesse, affirme de nombreuses personnes interrogées, c'est lorsque le courant est coupé pour le moindre motif sans mise en garde préalable. Des rumeurs font état d'ailleurs qu'en matière de ressources humaines, à Maroua et environ, l'entreprise Aes Sonel n'a pas les techniciens à même de résoudre les problèmes techniques sur place. Que le seul qui répondait présent en pareille circonstance a été muté dans le centre. Pour l'heure donc les populations subissent.

Bruno P.


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