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L’affaire Bettencourt « enflamme » l’Assemblée Nationale

Publié le 06 juillet 2010 par Lababole

(Source : France-Info)

Lors de la séance des questions au gouvernement, les députés socialistes se sont relayés pour exiger des réponses d’Eric Woerth, l’actuel ministre du Travail. En vain. Ce sont Michèle Alliot-Marie, puis Luc Chatel, et enfin François Baroin qui sont montés au créneau. Assez violemment : en accusant l’opposition de faire le jeu de l’extrême-droite, Baroin a provoqué le départ de celle-ci de l’hémicycle.

L’affaire Bettencourt « enflamme » l’Assemblée Nationale

Chaude ambiance à l’Assemblée. Tous attendaient Eric Woerth au tournant ; celui-ci est resté silencieux, du moins sur le sujet qui agite tout le monde aujourd’hui : les nouvelles révélations dans l’affaire Bettencourt – les enveloppes d’argent liquide qui auraient servi au financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Lorsqu’Eric Woerth a pris la parole, c’est pour répondre à des questions sur la réforme annoncée des retraites – dans un brouhaha rendant ses propos à peu près inaudibles (…)

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“Est-ce que vous vous rendez compte du mal que vous faites à la démocratie et que vous êtes en train de tracer le sillon des extrêmes ?” s’est emporté le ministre. “Comment vous pouvez jeter l’anathème sur les uns et sur les autres, sans preuves, en additionnant les tweets, les blogs, les gens qui règlent des comptes, les opposants politiques qui ne partagent même pas vos valeurs ?”

L’Assemblée s’est alors vidée de son opposition. Seul, ou presque, est resté Jean Glavany – qui avait une question à poser. Lorsqu’il a eu la parole, l’ancien ministre a rappelé que “le populisme ne se nourrissait pas d’accusations mais de pratiques”.

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Et vous, quel est votre avis sur cette affaire ?…

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