Limoges, n’a ni la mer ni un fort taux annuel d’ensoleillement (1 860 h/an), mais ça ne l’empêche pas d’être une ville attractive. C’est ce que révèlent les Echos dans une étude réalisée par l’université Paris-Dauphine au regard des politiques urbaines. L’Express du mois dernier la classait parmi les 50 villes les plus dynamiques de France avec une belle 3ème place pour sa qualité de vie derrière Angers et Brest. Quant au magazine l’Etudiant, il classe Limoges à la 19ème place des villes où il fait bon étudier, en progression de 6 places par rapport à 2009.
Si la crise ne fait pas pour autant perdre à la ville son attractivité, elle a néanmoins quelques conséquences. Pour l’année 2009, l’Insee dresse un bilan économique et social du Limousin assez morose que ce soit sur le secteur économique (baisse des chiffres d’affaires de -9.8 % – baisse des exportations) malgré une relance des investissements due à l’auto-entreprenariat ; sur le secteur de l’emploi (-3 470 emplois dont 2 000 rien qu’en Haute-Vienne) ; sur le secteur du logement (-10 % de chiffre d’affaires -34 % de constructions neuves en Haute-Vienne) ou encore sur le secteur agricole (-34% de revenu annuel moyen).
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