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Selon les décomptes des spécialistes, Sarah Palin serait passée en tête pour la nomination républicaine 2012 compte tenu de la percée des candidats qu'elle soutient à l'occasion des actuelles primaires.
Alors que les élections du mid term entrent dans une phase plus active, trois données se dégagent pour l'instant :
1) Une distorsion se manifeste entre la cote d'approbation en faveur d'Obama et celle des candidats démocrates locaux. Obama conserve un facteur personnel qui est un atout de première importance auprès de catégories électorales prêtes à se mobiliser pour lui seulement.
2) Pour l'instant, il y a une poussée républicaine mais pas de nature à inverser les rapports des forces politiques. Au Sénat, les républicains pourraient gagner 3 sièges. Il y aurait donc une érosion de la majorité démocrate mais pas d'inversion.
3) Les campagnes locales gagnent en agressivité. Les pubs négatives se multiplient. Tous les coups sont bons. Nikki Haley (vidéo ci-dessous) voit resurgir une "ancienne affaire" de relation avec une personnalité décriée (Will Folks). Meg Whitman subit les assauts de Jerry Brown alors qu'elle mène d'un point le score pour la fonction de Gouverneur de Californie. La crise financière avait calmé les campagnes négatives en octobre 2008. Elles se déchaînent de plus belle à l'approche de novembre 2010 montrant que la course à l'élimination est désormais "une règle du jeu" totalement assumée.
Flash actu : primaires américaines : pour lire un point détaillé et pour découvrir les tendances des campagnes efficaces, pour mieux connaître les enjeux, les tournants et les acteurs : BlogExprimeo