Le contraste est saisissant
En Suisse vole un très médiatisé avion solaire, qui préfigure peut être l’avenir de l’aviation
A Paris Bertrand Delanoe prépare, 4 ans après Vélib, une nouvelle révolution dans les transports publics avec Autolib qui sélectionne un des 4 groupements en lice pour un lancement d’ici quelques mois, un système ou 4000 voitures seront partagées, des véhicules électriques qui diminuent sinon l’effet de serre, a minima la pollution de nos rues.
Et quelque part entre les 2, Fontenay sous Bagnole, le dernier grand refuge naturel de véhicules thermiques individuels en région parisienne, le dernier lieu ou ils peuvent polluer en liberté sans crainte, ou ils peuvent occuper la chaussée sans bouger pendant une année ou plus.
On croyait pourtant avoir vu qu’il n’y avait pas un mais 2 partis à vocation “écologique” à la mairie. On avait pu croire qu’un grand nombre des “140 engagements” concernait l’environnement. On aurait pu croire que la notion de partage rejoignait les valeurs de certains.
On avait du mal lire. Chaque jour Fontenay sous Bagnole s’enfonce un peu plus sous le CO2 et les particules fines, sous les véhicules individuels, sous les carcasses immobiles, sous les camions venus occupés sa chaussée complaisamment offerte le soir et le week end.
Un sursaut ! Que nenni. Fontenay sous Bagnole, ville dont le relief et la superficie nécessite largement l’usage de la voiture aurait pu rejoindre Autolib et espérer que quelques dizaines, quelques centaines de citoyens renoncent à la leur. Pas du tout. Surtout préserver ce grand espace naturel offert à la voiture individuelle a moteur thermique.
Triste, désespérant, on hésite sur les termes.
Et bientôt le 4e épisode de Fontenay sous Bagnole, une visite du sanctuaire, du lieu ou la voiture a définitivement vaincu l’humain, le quartier des Alouettes.
David Dornbusch