Jean-François Berger, délégué du CICR, vient de publier “Eclats de mémoire(s)”, un bel hommage aux “Sherpas” de l’institution.
Sherpas, surnom affectueux donné aux employés nationaux du CICR en ex-Yougoslavie, recrutés sur place durant la décennie noire 1991 - 2001.
Sherpas, métaphore montagnarde renvoyant au mythe de Sisyphe. Vous savez, l’histoire de cette foutue pierre que l’on pousse vers le sommet et qui redégringole une fois le but que l’on croyait atteint.
Sherpas, cheville ouvrière des opérations de protection et d’assistance des
populations, sherpas exposés à tous les dangers, CICR le jour, victime du conflit la nuit.L’enquête de Jean-François Berger s’appuie sur des dizaines de retrouvailles avec ces employés que l’on gratifiait jadis de l’épithète “local” ; remplacé aujourd’hui par “national”.
Bref, sans eux, le travail des organisations humanitaire serait impossible. Au CICR, par exemple, pour un expatrié sur le terrain, il y a 10 employés nationaux, 10 sherpas.
Interview avec l’auteur : jean-francois-berger.1278585617.mp3
A découvrir également à propos du livre, ce programme de la Radio Suisse Romande, “Histoire vivante”
Editions de l’Aire, 2010, préface de Sonia Zoran, 272 p., 80 illustrations, 21 x 14 cm, français
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